La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) attend le feu vert des autorités maliennes pour le déploiement des éléments de la force en attente de la communauté, a-t-on appris de la clôture des travaux de la mission technique d'évaluation CEDEAO/UA/ONU ce mercredi.
La CEDEAO "n'attend que l'autorisation du gouvernement malien pour le déploiement de sa force en attente dans ce pays", telle est l'une des principales informations à retenir de la mission technique d'évaluation de la force en attente de la CEDEAO.
Composée des experts de la CEDEAO de l'Union africaine et des Nations unies, la mission technique d'évaluation a commencé ses travaux à Bamako le 7 juillet dernier.
De l'intervention du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, on retient en substance que les "militaires maliens ont contribué dans la gestion de la crise de certains pays africains" et qu'"il n'y a rien de mal à ce que d'autres viennent à aider son pays".
La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA), composée d'environ 3. 000 hommes, pourrait avoir un mandat d'une durée initiale de six mois.
A l'ouverture desdits travaux, le chef d'état-major général de la force en attente de la CEDEAO, le général Hassan Mahaman Laï, avait souligné que le but de cette mission, "est d'arriver des conclusions qui vont aider la commission de la CEDEAO à voir clairement quelle est l'option la meilleure à pourvoir aider le Mali à sortir de cette crise"
"Dans un premier temps, l'objectif de est garantir la sécurité et la stabilité des institutions de la transition", avait-il laissé entendre.
Selon le général Laï, il s'agit aussi "d'aider à équiper les forces armées du Mali en vue des opérations futures, parce que l'intention des chefs d'Etat de la CEDEAO est d'avoir une approche globale du problème pour trouver une solution". – AfricaLog avec agence