Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo) a condamné mardi les récentes attaques contre des casernes militaires dans le pays.
Dans un communiqué publié par les médias, cette formation politique a déploré une "vague de violence meurtrière " à Abidjan "qui s'ajoute au climat d'insécurité généralisée" dans le pays.
Le FPI qui a présenté ses condoléances aux familles des victimes, a exhorté le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher activement et présenter les auteurs de ces crimes à la justice.
La Côte d'Ivoire subit ces derniers jours une vague d'attaques d'inconnus armés contre des casernes militaires qui ont fait au total 11 morts.
Dimanche peu avant 4 heures du matin, cinq soldats avaient été tués dans des attaques menées contre un commissariat de police et poste militaire dans le quartier de Yopougon (ouest d'Abidjan).
Le même jour et quasiment à la même heure, une caserne avait été attaquée à Abengourou, à l'est du pays, sans faire de victimes.
Un important camp militaire d'Abidjan (le camp militaire d'Akouédo) situé à l'est de la ville a subi tôt lundi un assaut des assaillants non encore identifié, faisant sept morts dont six militaires et un assaillant.
Lors d'une intervention sur une chaîne de radio, le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko a accusé des pro-Gbagbo d'être responsables des attaques meurtrières. – AfricaLog avec agence