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Les chefs d’état-major de la CEDEAO et du Mali à Bamako

Aug 14, 2012
Les chefs d’état-major de la CEDEAO et du Mali à Bamako

« Il y a un commandement intégré qui permettra de réglementer les interventions », précision du représentant spécial du président de la commission de la CEDEAO au Mali.

Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la République du Mali sont depuis lundi réunis à Bamako pour valider les conclusions des travaux de la conférence de planification des officiers d’état-major de l’instance sous-régionale.
Cette rencontre se tient à la suite de la réunion technique d’évaluation tenue du 7 au 18 juin dernier dont les conclusions ont été portées à la connaissance de l’ensemble des chefs d’états-majors des pays de la CEDEAO.

Selon le représentant spécial du président de la commission de la CEDEAO au Mali, les travaux se «déroulent avec minutie entre les autorités nationales et supra nationales».

Cheaka Aboudou Touré, c’est son nom, a souligné d’autre part que «les chefs d’Etat de la CEDEAO ont estimé qu’il est extrêmement important qu’eux-mêmes [chefs d’états-majors] viennent à Bamako pour, une dernière fois, aborder ce que nous appelons la planification finale pour essayer encore d’harmoniser les points de vue ; s’assurer que le concept est partagé et qu’il ne s’agisse plus d’un concept de la CEDEAO pour le Mali, mais que ce soit un concept unique à la fois de l’armée malienne et de la force en attente de la CEDEAO».

S’agissant de l’identité de vue sur le déploiement des «3 300 hommes » de la force en attente de la CEDEAO, M. Touré estime que « la question n’est pas de savoir si on s’entend ou si on ne s’entend pas. Ce qui est certain, c’est que nous sommes engagés dans un processus qui devait nous amener, un moment où un autre, à utiliser, peut-être, la force pour essayer de rétablir l’intégrité territoriale du pays» qui devrait, selon lui, passer «par la lutte contre un certain nombre de terroristes qui disposent aussi de moyens qui ne sont, peut-être, pas connus. Et le manque de ces informations peut expliquer aussi pourquoi on n’est un peu prudent aussi bien au niveau du Mali que de la CEDEAO que de l’ensemble de la communauté internationale» devait relever le représentant spécial du président de la commission de la CEDEAO au Mali.

En réponse à ceux qui pensent que les choses piétinent, M. Touré se veut plutôt optimiste et réaliste: «En réalité, cela ne piétine pas, nous prenons le soin nécessaire de nous préparer pour ne pas laisser des détails qui peuvent nous jouer des sales tours».

Autre fait relevé par lui, c’est que «l’armée malienne va disposer de son commandement et la force en attente d’appui va disposer de son commandement, mais il y a un commandement intégré qui permettra de réglementer les interventions. C’est à l’armée malienne de mener le combat, la force en attente, qu’elle soit internationale ou de la CEDEAO, ne viendra qu’en appui à l’armée malienne», a précisé Cheaka Aboudou Touré.

Il faut signaler que le contingent militaire guinéen devant prendre part à cette force en attente d’appui de la CEDEAO est rentré au pays le 25 juillet dernier après un séjour de deux semaines au Sénégal. Ce contingent baptisé "Nimba", serait fort de 150 hommes.

AfricaLog.com (avec agence)

 

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