A l'occasion de la célébration mercredi du 10e anniversaires du programme "Doing Business" de la Banque mondiale (BM), la Guinée a été considérée comme un "bon élève", pour avoir réussi à encager des réformes importantes en faveurs du secteur privé et de l'investissement, a-t-on appris de source officielle.
Ce qui a permis au pays de gagner trois points d'indicateurs de performance dans les investissements, à coté d'autres pays comme le Benin, le Burundi et le Comores, pour le compte du contient africain.
Selon le représentant de la Banque mondiale en Guinée Cheik Fantamady Kanté, cette performance de la Guinée s'explique par l'amélioration du climat des affaires axée sur la facilité dans la création d'entreprise à travers la mise en place du guichet unique pour la création d'entreprise , l'obtention des permis de construire avec une réduction des frais et la transparences dans la gestion des opérations et la raccordement au réseau électrique.
Ainsi, les efforts du gouvernement guinéen ont permis d'atteindre un score qui s'est amélioré de 2%, en passant de 39.1 sur 100 l'année dernière à 41.1 sur 100 cette année.
Cette année, la Guinée figure parmi des 20 économies au monde qui ont le plus fait de progrès en réduisant leur écart aux meilleures réglementations des affaires dans le monde.
Le rapport Doing Business 2013 sur les réglementations intelligentes pour les petites et moyennes entreprises relève qu'entre juin 2011 et juin 2012, environ 28 des 46 gouvernements d'Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l'environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes.
Parmi les économies africaines qui se sont le plus améliorées depuis 2005 se trouvent le Rwanda, le Burkina Faso, le Mali, la Sierra Leone, le Ghana, le Burundi, la Guinée-Bissau, le Sénégal, l'Angola, Maurice, Madagascar, le Mozambique, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Niger, le Nigeria, Sao Tomé-et-Principe.
Le rapport de "Doing Business" analyse les réglementations d'une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie, ce qui inclut leur création et leur gestion, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts et la protection des investisseurs.
Malgré ce classement favorable à la Guinée, le gouvernement et les partenaires étrangers se disent conscients des défis qui s'imposent aux autorités administratives du pays, afin de parvenir à un niveau assez appréciable, à l'instar des autres pays.
Le représentant résident de la Banque mondiale en tant que partenaire privilégié de la Guinée a exhorté le gouvernement à poursuivre cette voie de réforme pour améliorer davantage le climat des affaires. – AfricaLog avec agence