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Une intervention militaire au Mali, pas avant septembre 2013

Nov 21, 2012
Une intervention militaire au Mali, pas avant septembre 2013

Les experts s'accordent pour dire qu'une action militaire dans le nord du Mali ne sera possible qu'en septembre 2013, a déclaré mardi à Rabat l'envoyé spécial de l'ONU au Sahel, Romano Prodi.

Tous les experts (politiques et militaires) sont d'accord pour dire qu'une intervention militaire ne pourrait avoir lieu qu'en septembre 2013, a affirmé M. Prodi, qui s'exprimait en français, lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El Othmani.

Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a approuvé l'envoi dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d'une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer en décembre sur cette intervention.

Il faut préparer (une) action militaire pour être crédible (et) ma mission c'est de faire tout pour la paix et éviter la guerre, a ajouté M. Prodi, plaidant pour la recherche d'une solution politique au Mali et dans le Sahel.

Le ministre marocain a pour sa part affirmé lors de cette conférence de presse que son pays n'était pas enthousiaste pour une action militaire, indiquant que la stratégie du royaume vis-à-vis du Mali privilégiait d'abord un règlement politique.

Il a précisé que le Maroc souhaitait épuiser toutes les solutions pacifiques avec le soutien des pays voisins et de la Cédéao.

Le 8 novembre, alors qu'il était en visite à Alger, M. Prodi avait fait part de la même position en déclarant qu'une intervention militaire n'interviendrait qu'en dernier ressort dans le nord du Mali.

L'Algérie, puissant voisin du Mali, privilégie aussi le dialogue. Son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a estimé lundi que les choses étaient devenues plus claires maintenant au Mali depuis que la solution politique est acceptée par tous comme prioritaire.

Alger a convaincu les rebelles touareg d'Ansar Dine d'entrer dans la négociation et de renoncer à ses alliés, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité du Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), avec lesquels il impose la loi au Nord du Mali. – AfricaLog avec agence

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