Adam Lanza s'était rendu en voiture à l'école, avec trois armes, deux pistolets et un fusil semi-automatique. Il s'est ensuite dirigé vers deux classes, exécutant froidement ses 26 victimes, avant de se suicider. Ses armes, apparemment, appartenaient à sa mère.
Un carnage qui traumatise les Etats-Unis.
Les rares éléments publics samedi le décrivaient comme un solitaire bizarre, et très intelligent, n'affichant jamais aucune émotion, un enfant de couple divorcé ayant grandi à Newtown, dans l’Etat du Connecticut, un temps scolarisé à Sandy Hook.
Le porte-parole de la police a cependant démenti qu'il ait été impliqué dans une altercation à l'école la veille du drame.
Certains témoignages d'anciens camarades de classe ont évoqué le syndrome d'Asperger, un trouble du spectre autistique qui se caractérise par des difficultés dans les interactions sociales. Mais cela n'a pas été confirmé.
Le père d’Adam Lanza a déclaré samedi ne pas comprendre le geste de son fils. Il a affirmé vouloir coopérer pleinement avec les enquêteurs.
"Nous ne parvenons pas à comprendre et nous essayons de trouver d'éventuelles réponses. Nous aussi, nous nous demandons pourquoi", écrit Peter Lanza dans un communiqué.
"Nous coopérons pleinement avec les autorités et nous continuerons à le faire", ajoute-t-il. "Comme beaucoup parmi vous, nous sommes attristés et nous nous efforçons de trouver un sens à ce qui s'est produit."
Ce massacre, perpétré à quelques jours de Noël, est le deuxième plus grave jamais commis dans un établissement scolaire américain.
Le président Barack Obama, qui avait été vendredi submergé par l'émotion, a appelé samedi lors de son allocution hebdomadaire les Américains à être solidaires des proches des victimes.
Et comme la veille, le président, encore visiblement ému, a estimé que cette tuerie devait conduire à «prendre des mesures significatives pour empêcher de telles tragédies». Mais il n'est pas entré dans les détails, alors que plusieurs responsables politiques ont appelé à s'attaquer sérieusement et immédiatement au problème des armes.
Quelque 31 000 personnes sont tuées chaque année par des armes à feu aux États-Unis. Pour 18 000, il s'agit de suicides. Plus de 300 millions d'armes à feu y sont en circulation. – AfricaLog avec agence