Les armes se sont tues au Burkina Faso après des mutineries en série dans les casernes, mais le régime du président Blaise Compaoré, en place depuis 1987, reste dans une situation délicate, entre tensions sociales et projets politiques contestés.
Des militaires ont tiré en l'air dimanche soir dans deux villes du nord du Burkina Faso, en proie à des mouvements de colère et mutineries de soldats depuis février, ont rapporté des habitants.
Plusieurs centaines de « jeunes patriotes » (jeunes pro-Gbagbo) occupent depuis dimanche l'aéroport d'Abidjan en vue d'empêcher l'arrivée du président burkinabé Blaise Compaoré, membre du panel des cinq chefs d'Etat de l'Union africaine.