La commission électorale nationale indépendante (Céni) en Guinée a annoncé mercredi que les candidats à la présidentielle du 27 juin devraient verser une caution de 100.000 dollars, une manière de limiter le nombre de candidatures dans un pays qui compte plus de 120 partis.
L’organisation de la prochaine élection présidentielle le 27 juin agite le microcosme politique guinéen. Certains leaders, comme Alpha Condé sur notre antenne, s'interrogent sur la préparation du scrutin. Alpha Condé dénonce l'action de la CENI qui, selon lui, ne fait pas correctement son travail. La CENI, qui a prolongé d'une semaine les opérations de révision des listes électorales, reconnaît certaines lenteurs.
Ce mercredi 17 mars, le Chef de la délégation de l'UE (Union-européenne) en Guinée, Philippe Van Damme a signé un protocole d'accord portant financement de la seconde phase des activités de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) de Guinée avec le Gouvernement Guinéen. Notamment le ministre Nawa Damei du MATAP et Ben Sékou Sylla (sur la photo), Président de la CENI. La signature porte sur le décaissement de 2 millions d'euro.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en Guinée entend bien permettre aux Guinéens de l'étranger de "prendre part au vote pour l'élection présidentielle" prévue en juin, a déclaré samedi son président, Ben Sékou Sylla.
Il s'exprimait alors que cette question fait lobjet de polémiques à Conakry, sur le thème "qui a intérêt à ce que les Guinéens de l'étranger ne votent pas?".
"Chez nous à la Ceni, il nest pas question du vote ou non, il est question du vote des Guinéens de létranger", a déclaré M. Sylla, en réponse aux "spéculations".
Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M. Ben Sékou Sylla, a donné une conférence de presse le samedi 20 février 2010 sur l’état d’avancement du processus électoral.
Le Groupe international de contact sur la Guinée a demandé aujourd'hui aux acteurs politiques guinéens de "tout mettre en oeuvre" pour la tenue de l'élection présidentielle en juin, comme le propose la commission électorale nationale indépendante (Céni).