"J'ai fui Chadakori, mon village, où le younwa (la faim, en langue haoussa) sème la désolation", raconte Balkissou. Sous un soleil accablant, la jeune femme mendie dans les rues poussiéreuses de Maradi, capitale du centre-sud du Niger.
Perdue dans une robe trop grande pour elle, le regard triste, elle explique que son village situé au nord de la ville s'est "quasiment vidé" de ses habitants et que seuls les vieux et les enfants y sont restés.