"L'Afrique a raté ce qui est fondamental dans sa culture: la transmission" entre pères et fils, estime le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, qui entre en lice pour la Palme d'or dimanche avec "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse".
Dans un hôtel de N'Djamena jadis luxueux, un vieux maître-nageur ex-champion de natation (Youssouf Djaoro) se voit signifier par la nouvelle direction que son fils (Diouc Koma) est nommé responsable de la piscine à sa place.