Retour sur la mort, mercredi 27 avril 2011 au soir, de l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit IB. Le chef du commando invisible, tué par les forces du président ivoirien Alassane Ouattara, était perçu comme une menace par le pouvoir, même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo. Entre IB et le Premier ministre Guillaume Soro, il existait une rivalité sanglante. Sa disparition, officiellement regrettée, vient néanmoins brouiller l’image des nouvelles autorités.
Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est rendu jeudi pour la première fois depuis son élection au palais présidentiel d’Abidjan, endommagé lors des combats contre les partisans du chef d’Etat déchu Laurent Gbagbo, et a confirmé que son investiture aura lieu le 21 mai.
Les forces du président ivoirien Alassane Ouattara ont tué mercredi soir l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit le général «IB», chef du «commando invisible» dans le nord d'Abidjan, qui était perçu comme une menace par le pouvoir même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo.
Des membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) ont attaqué des partisans de l'ancien chef de guerre Ibrahim Coulibaly dans le quartier de Yopougon, à Abidjan, ont affirmé lundi ces derniers.
L'offensive aurait commencé lundi matin. Félix Anoble, porte-parole de Coulibaly, a appelé à l'arrêt des combats, précisant lors d'un entretien à l'Associated Press, qu'il craignait l'existence d'un complot visant à assassiner Coulibaly.
L’ex-putschiste ivoirien Ibrahim Coulibaly, dit "IB", affirme être le chef du "commando invisible" qui a pris le contrôle d’un quartier d’Abidjan contre les forces de Laurent Gbagbo avant l’offensive des pro-Ouattara, et veut être "reconnu", dans un entretien à RFI.
"Je suis le chef du commando invisible. Je suis sur le terrain depuis deux mois", assure IB dans des déclarations à Radio France Internationale diffusées lundi et mardi.