Le président des Etats-Unis Barack Obama a salué mercredi le partenariat avec la France dans les dossiers libyen et ivoirien, mais a refusé de s'exprimer sur le plan du président Nicolas Sarkozy dans le dossier palestinien, en rencontrant son homologue à New York.
Le dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi a qualifié de mascarade les évènements en cours en Libye et appelé les Libyens à ne pas croire qu'un changement de régime y est survenu, dans un enregistrement sonore diffusé mardi.
Les forces du nouveau régime en Libye faisaient face samedi à une farouche résistance des troupes pro-Kadhafi dans leurs bastions de Bani Walid et Syrte. Les informations restaient contradictoires concernant l'évolution des combats. De son côté, l'ONU lève en partie le gel des avoirs libyens.
L'Assemblée générale des Nations unies a attribué vendredi le siège de la Libye au Conseil national de transition (CNT), instance politique de la rébellion libyenne, par 114 voix pour, 17 contre et 15 abstentions.
L'Assemblée générale de 193 membres ont approuvé la remise du siège de la Libye au CNT malgré l'opposition de certains pays d'Amérique latine et d'Afrique.
Le dirigeant libyen en fuite Mouammar Kadhafi a affirmé n'avoir d'autre choix que de combattre jusqu'à la victoire, dans un message transmis par la chaîne de télévision Arraï, basée à Damas, qui a assure que l'ancien Guide se trouvait toujours en Libye.
Il n'est pas possible de céder la Libye aux colonisateurs une nouvelle fois, affirme le leader déchu dans ce message lu par le directeur de la chaîne, l'Irakien Michane al-Joubouri.
Les forces anti-Kadhafi qui tentent de s'emparer de Bani Walid, ont rencontré samedi, dans ce bastion de l'ex-homme fort de Libye, une forte résistance. Les forces loyalistes refusent de déposer les armes malgré la fin de l'ultimatum lancé par le nouveau pouvoir.
Les dirigeants du Conseil national de transition (CNT) avaient donné jusqu'à samedi aux pro-Kadhafi pour se rendre à Bani Walid, à Syrte, la ville natale de Mouammar Kadhafi et à Sebha.
Mouammar Kadhafi, l'ex-homme fort libyen en fuite, a fustigé jeudi "la guerre psychologique et les mensonges" à propos des spéculations sur son éventuelle fuite au Niger voisin. Il s'est exprimé dans un message sonore diffusé par la chaîne de télévision Arrai, basée à Damas.
La crise libyenne a fait du Sahel "une poudrière" avec l'arrivée massive d'armes, le retour de milliers de travailleurs migrants, de mercenaires dans une région déjà otage du terrorisme et de la contrebande, ont averti mercredi à Alger les participants à une conférence internationale sur cette région.
L'Union africaine appelle les autorités libyennes de transition à se désolidariser des exactions commises en Libye contre les populations noires, a déclaré mercredi à Paris le président de la commission de l'UA, Jean Ping.
On tue des Noirs, on égorge des Noirs, on accuse les Noirs d'être des mercenaires. Vous trouvez ça normal qu'un pays qui compte un tiers de Noirs confonde Noirs et mercenaires?, a demandé M. Ping lors d'une conférence de presse.
"Que Kadhafi vienne ici. Nous lui offrons le gîte et le couvert", affirme un pharmacien de Gao, dans le Nord du Mali, où des habitants affirment que l'ancien guide libyen, traqué par les insurgés depuis la chute de Tripoli la semaine dernière, serait le bienvenu.
"Je suis d'accord (pour accueillir Kadhafi). Nous ne sommes pas des ingrats. Il a ouvert son portefeuille aux Africains. Aujourd'hui qu'il est en difficulté, nous n'allons pas l'abandonner", déclare un brin nerveux un directeur d'école.