La Turquie, membre de l'Otan, veut des clarifications sur les plans de l'Otan en Libye et juge que la manière dont la force multinationale qui mène des frappes contre les forces pro-Kadhafi a été constituée n'est pas conforme aux normes internationales, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
Une coalition internationale, menée par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, a lancé samedi des bombardements en Libye en vertu de la résolution 1973 votée jeudi soir à l'ONU, afin de tenter de stopper la répression de la révolte contre le régime de Kadhafi.
17H00 - Officiers de liaison - Une quinzaine d'officiers de liaison européens et canadiens se trouvent à bord du navire amiral américain en Méditerranée pour coordonner les frappes en Libye et la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, indique la Marine américaine.
L'opération militaire aérienne pour empêcher les forces de Mouammar Kadhafi de s'en prendre à la population libyenne a commencé mais la porte de la diplomatie reste ouverte, a déclaré samedi Nicolas Sarkozy.
19H34 - OBAMA MENACE KADHAFI D'UNE INTERVENTION MILITAIRE S'IL N'OBTEMPERE PAS A LA RESOLUTION DE L'ONU
19H33 - Clinton à Paris - Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, représentera le gouvernement américain au sommet international sur la Libye à Paris samedi, dit Obama.
19H32 - OBAMA EXCLUT L'ENVOI DE TROUPES TERRESTRES EN LIBYE
La Libye a affirmé jeudi soir qu'elle était prête pour un cessez-le-feu contre l'insurrection, mais a demandé de discuter auparavant des détails de sa mise en oeuvre, a déclaré le vice-ministre aux Affaires étrangères Khaled Kaaim, lors d'une conférence de presse à Tripoli.
Par dix voix pour et cinq abstentions, le Conseil de sécurité des Nations unies s'est prononcé jeudi soir pour l'instauration d'une zone d'exclusion dans le ciel libyen.
Le Conseil a également autorisé "toutes les mesures nécessaires" - ce qui veut dire en langage diplomatique des actions militaires - pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi.
La France s'est déclarée prête à agir militairement en Libye pour arrêter l'offensive de Mouammar Kadhafi dès le vote prévu ce jeudi par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant ces opérations.
Les huit puissances les plus industrialisées (G8), faute de consensus, ont écarté mardi à Paris l'option militaire pour ralentir en Libye les forces de Mouammar Kadhafi, se bornant à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées.