Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, s'est fâché vendredi à Bruxelles après avoir été interpellé par la presse sur sa "plaisanterie" concernant le président élu américain, Barack Obama.
En visite officielle la veille à Moscou, Silvio Berlusconi avait qualifié Barack Obama de "jeune, beau et même bronzé" et ajouté que beaucoup l'attendaient presque comme "un messie". Critiqué pour cette "gaffe", Silvio Berlusconi s'était défendu en qualifiant son commentaire de "plaisanterie affectueuse" et avait qualifié ses détracteurs d'"imbéciles". "M. le Président, vous rendez-vous compte que votre commentaire sur Obama est offensant pour les Etats-Unis. Pourquoi ne présentez-vous pas des excuses?" lui a demandé vendredi un journaliste de l'agence de presse économique américaine Bloomberg, au cours de la conférence de presse à l'issue du sommet européen de Bruxelles. "Toi aussi, tu te mets sur la liste de ceux dont j'ai parlé hier. Bravo ! Un autre", s'est fâché Silvio Berlusconi, avant de se lever et de quitter la salle. "C'est toi qui doit demander des excuses à l'Italie", a t-il lancé au journaliste avant de sortir.