Le président français François Hollande a cité en exemple samedi, au sommet de la Francophonie à Dakar, les élections en Tunisie et le changement au Burkina Faso, réitérant son avertissement aux dirigeants qui voudraient se maintenir en violant l'ordre constitutionnel.
La Francophonie est soucieuse des règles en démocratie, de la liberté du vote, du respect des lois constitutionnelles et de l'aspiration des peuples, de tous les peuples à des élections libres, a assuré M. Hollande dans un discours devant la trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement réunis dans la capitale sénégalaise.
C'est ce qui vient de se passer en Tunisie, a-t-il poursuivi, saluant ce pays comme une belle illustration et un exemple de réussite du Printemps arabe.
Cette transition doit également servir de leçon: là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l'alternance est empêchée, les citoyens de ces pays trouveront toujours dans l'espace francophone le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie, a lancé le président français.
Il a également cité la belle démonstration du peuple burkinabè qui a chassé du pouvoir le président Blaise Compaoré, poussé à la démission le 31 octobre par un soulèvement populaire et la pression de la France.
Ce qu'a fait le peuple burkinabè doit faire réfléchir ceux qui voudraient se maintenir à la tête de leur pays en violant l'ordre constitutionnel, a averti M. Hollande, insistant sur ce thème évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours à l'approche du sommet.
Ce pays doit maintenant maîtriser le processus de transition et faire en sorte que des règles puissent être posées et respectées, que la réconciliation vienne, a-t-il dit. – AfricaLog avec agence