Le centre Dream est un établissement qui prend en charge gratuitement les personnes vivant avec le VIH_SIDA. Il est situé au quartier Camayenne dans la commune de Dixinn et fermé depuis plus d'une semaine à cause d'un conflit qui oppose une employée à ce centre.
Pour permettre aux patients de ce centre de continuer à bénéficier de traitement, une délégation gouvernementale à la tête, le 1er ministre Mohamed Said Fofana, était parti ce lundi s'enquérir des réalités après la fermeture de ce centre qui assure une prise en charge de plus de 3600 personnes vivant avec le VIH_SIDA.
Une infirmière de ce centre avait pris l'habitude de prendre les médicaments du centre Dream pour aller vendre ailleurs ce qui est formellement interdit par le règlement du centre, a fait remarquer Christina Camelli la coordinatrice de ce centre. Après avoir été suspendu pour faute lourde, l'infirmière a porté plainte et la justice lui a donné raison en ordonnant la fermeture du centre Dream. Du coup, les quelques 3600 patients ne peuvent plus bénéficier des soins gratuits dans ce centre, a_t-elle poursuivi.
Face à cette situation, Mohamed Said Fofana, a dit que le gouvernement prend à bras le corps cette affaire pour que le centre puisse continuer à traiter gratuitement les malades. «Je tiens à vous réaffirmer notre engagement, parce que nous ne pouvons pas mettre en danger la vie de 3600 citoyens. On fera en sorte que votre centre reprenne ses activités dans les conditions qu'il faut», a_t-il promis.
«On veut que le gouvernement vienne au secours, sinon nous tous, nous allons mourir», a lancé une patiente désespérée.
«Il y a des milliers de guinéens qui prennent les ARV (Antirétroviraux) ici, il y en a qui quittent à plus de 1000 km de la capitale Conakry pour venir se traiter, ça ne les arrangent pas. Nous on s'attendait à ce que le 1er ministre ordonne l'ouverture automatique de ce centre, car ce sont des guinéens qui souffrent à cause d'une seule personne», a déploré une autre patiente.
Le centre Dream a ouvert ses portes en 2006, et depuis, des milliers de personnes vivant avec le VIH_SIDA ont été suivies. Mais pour le moment les patients de ce centre ne savent pas à quel saint se vouer.
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