Le Premier ministre australien Tony Abbott a exprimé son "espoir croissant" de savoir ce qu'il est advenu du vol MH370 de Malaysia Airlines, après que deux objets ont été repérés dans le sud de l'Océan Indien, à 2500 km de Perth. Ses déclarations ont suivi la découverte de nouveaux éléments dans la zone de recherche.
"Il est encore trop tôt pour être certain, mais de toute évidence nous avons maintenant des signes très crédibles et il y a un espoir croissant, pas plus qu'un espoir, que nous sommes proche de savoir ce qu'il est advenu de l'avion," a déclaré M. Abbott.
Il y a "un certain nombre d'objets proches les uns des autres dans la zone de recherche australienne, y compris, comme je l'ai compris, une palette en bois", a précisé M. Abbott. Ces déclarations arrivent après que l'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA) a annoncé que "des recherches plus poussées allaient être effectuées pour savoir si les objets observés ont un rapport avec le vol MH370".
Le Premier ministre n'a pas spécifiquement mentionné des images d'un satellite chinois prises le 18 mars qui montraient notamment un grand débris flottant repéré à proximité de l'endroit où deux premières pièces avaient précédemment été photographiées dans l'océan. Ses propos sont également cautionnés, selon lui, par l'ensemble des indices accumulés lors des recherches.
Deux avions chinois et deux autres japonais doivent renforcer dimanche les six avions déjà affectés dans l'opération de recherche, a également annoncé le Premier ministre. "Plus nous aurons d'avions, plus nous aurons de bateaux, plus nous serons à même de retrouver n'importe quel débris", a-t-il déclaré.
"Et bien évidemment, avant de pouvoir affirmer ce que ce pourrait être, nous devons maintenant récupérer une partie de ces indices", a-t-il encore ajouté.
Le vol MH370 assurant la liaison Kuala Lumpur-Pékin s'est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars. A mi-chemin entre les côtes de Malaisie et du Vietnam, il a changé de cap, à l'opposé de son plan de vol, et ses systèmes de communication ont été désactivés "de manière délibérée", selon les autorités malaisiennes. – AfricaLog avec agence