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Hillary Clinton accepte l'investiture et se moque de Trump

Jul 29, 2016
Hillary Clinton accepte l'investiture et se moque de Trump

Hillary Clinton a accepté jeudi soir à Philadelphie la nomination du parti démocrate pour l'élection présidentielle du 8 novembre, une première pour une femme dans l'histoire politique américaine.
C'est avec humilité, détermination et une confiance sans limites dans la promesse de l'Amérique que j'accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis!, a lancé l'ancienne Première dame sous un tonnerre d'applaudissements.

Assurant qu'elle serait la présidente des démocrates, des républicains, des indépendants, elle s'est adressée dès le début de son allocution aux partisans de son rival de la primaire, le sénateur du Vermont Bernie Sanders démocrate socialiste revendiqué.

Je veux remercier Bernie Sanders. Et vous qui l'avez soutenu, ici et à travers le pays, je veux que vous sachiez que je vous ai entendus, a-t-elle déclaré devant les quelque 5.000 délégués rassemblés depuis lundi à Philadelphie, en Pennsylvanie.

Quelques dizaines de délégués du sénateur, vêtus de T-shirts vert vif en guise de protestation, écoutaient silencieusement le discours. Mais certains brandissaient des écriteaux NO TPP, en référence à l'accord de libre-échange transpacifique négocié depuis plusieurs années auquel il est fermement opposé.

Et lorsque des délégués ou des invités ont lancé depuis les gradins des slogans anti-Hillary, les supporters de cette dernière ont recouvert immédiatement leur voix.

L'ancienne secrétaire d'Etat n'a pas manqué l'occasion de décocher des flèches à son adversaire républicain, le milliardaire Donald Trump, qui a été investi la semaine dernière à Cleveland (Ohio, nord) et qui veut sauver le pays à lui seul.

Surtout, ne croyez pas quelqu'un qui dit : +Je suis le seul à pouvoir le faire+, a lancé l'ancienne chef de la diplomatie américaine. Ce furent les mots de Donald Trump à Cleveland. Et cela devrait tous nous inquiéter.

L'homme d'affaires veut que nous ayons peur de l'avenir et que nous ayons peur les uns des autres, a-t-elle relevé. Mais nous n'avons pas peur. Nous relèverons les défis comme nous l'avons toujours fait.

Nous ne construirons pas de mur. A la place, nous bâtirons une économie dans laquelle tous ceux qui veulent un emploi bien payé peuvent en trouver un, a poursuivi la première femme à représenter un grand parti pour conquérir la Maison Blanche.

A ce sujet, elle s'est dite heureuse pour les grand-mères et les petits filles et toutes celles qui sont entre les deux d'avoir brisé le plafond de verre. Je suis heureuse pour les garçons et les hommes aussi, car quand une barrière tombe pour quelques-uns en Amérique, cela ouvre l'espace pour tous.

L'ancienne chef de la diplomatie américaine du président Barack Obama a par ailleurs souligné qu'elle avait présenté une stratégie pour vaincre le groupe Etat islamique.

Ce ne sera pas facile mais, croyez-moi, nous vaincrons, a-t-elle lancé.

Donald Trump dit, je cite J'en sais plus sur le groupe EI que les généraux. Non, Donald, tu n'en sais pas plus, a-t-elle tancé. - AfricaLog avec agence