Le chef de la junte au Burkina Faso, le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba arrivé au pouvoir lundi par un coup d'Etat militaire, a déclaré à la fin de son discours à la Nation “la Patrie ou la mort nous vaincrons”, à la veille d'un sommet des Etats ouest-africains qui pourrait déboucher sur des sanctions.
Le Danemark a annoncé jeudi le rapatriement de sa centaine de soldats déployés au Mali comme l'exigeait la junte malienne, un nouveau coup dur pour la force européenne antijihadiste commandée par la France.
Le dialogue national en vue d'élections "libres et démocratiques", promis au Tchad dans les 18 mois au lendemain de la mort d'Idriss Déby Itno en 2021, prend encore du retard, repoussé jeudi de trois mois par la junte militaire. Les observateurs attentifs attendent toujours les sanctions de la France contre la junte tchadienne. - AfricaLog avec agence