Les opérations aériennes et maritimes lancées par l'armée israélienne constituent "la première phase parmi plusieurs autres déjà approuvées par le cabinet de sécurité", a déclaré M. Olmert lors d'une réunion avec le président Shimon Peres.
Par la suite, le ministre des Infrastructures Binyamin Ben Eliezer a ajouté qu' Israël n'était "pas intéressé à ce stade par un cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza". "Il n'y a aucune raison pour que nous acceptions un cessez-le-feu", a déclaré à l'AFP le ministre qui est membre du cabinet de sécurité. "S'il y a un cessez-le-feu, cela permettra au Hamas de reprendre des forces, de retrouver ses esprits, et de préparer une attaque plus dure contre Israël", a-t-il estimé. A New York, lundi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a qualifié l'escalade de la violence d'"inacceptable". "Israël et le Hamas doivent cesser leurs actes de violence et un cessez-le-feu doit être déclaré immédiatement", a-t-il souligné. Les attaques aériennes visant à mettre au pas le Hamas ont fait au moins 360 morts depuis samedi, alors que les forces terrestres israéliennes se tenaient prêtes mardi pour intervenir à Gaza. - AFP