Un programme américain de lutte contre le sida dans douze pays d’Afrique a permis d’y réduire de plus de 10% la mortalité.
Selon une analyse de cette initiative dite PEPFAR, lancée par l’ancien président George Bush, plus d’un million de vie ont été sauvées entre 2003 et 2007 dans les pays ciblés, et le taux de mortalité y a été réduit de 10% pour cent par rapport aux pays qui n’ont pas participé au projet. Néanmoins l’analyse, réalisée par des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Stanford en Californie, a révélé que le programme n’avait pas empêché de nouvelles infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus qui cause le sida. L’impact précis du PEPFAR ne sera probablement pas connu pendant des années, ajoute le document. Le PEPFAR était initialement un projet de cinq ans, d’un montant de 15 milliards de dollars, qui fournissait des antirétroviraux pour contenir l’infection et prolonger la vie. En 2008, le président Bush avait préconisé le doublement de la dotation du PEPFAR de manière à la porter à 30 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. - VOA