Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), parti politique du sénateur Jean Pierre Bemba en République démocratique du Congo (RDC), mis en examen à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas depuis mai 2008, a salué samedi la décision des juges de cette cour prise vendredi, d'accorder la liberté provisoire à leur leader.
Le secrétaire général du MLC, François Mwamba, qui réagissait à cette décision devant la presse, a réitéré sa confiance en justice. "Enfin la CPI commence à faire de la justice et à dire le droit. Nous sommes convaincu que la justice sera faite", a affirmé le SG du MLC, rappelant qu'il n'y a aucun élément de responsabilité contre M. Bemba et que son affaire est politique. M. François Mwamba a également exprimé son optimisme, indiquant que M. Bemba trouvera un pays d'accueil parmi les pays sollicités. "Nous sommes très optimistes que M. Bemba trouvera un pays d'accueil surtout qu'il bénéficie maintenant de la liberté provisoire", a encore indiqué le SG du MLC, avant d'inviter les partisans du parti et leurs alliés à célébrer cet événement dans la dignité. La CPI a décidé vendredi d'accorder une liberté provisoire sous conditions à Jean Pierre Bemba , dont l'exécution ne s'appliquera que dans l'attente de la détermination d'un Etat qui va accepter de le recevoir . A cet effet, la Cour a convoqué six Etats proposés par Jean Pierre Bemba lors des audiences du 7 au 14 septembre prochain pour "discuter dans le détail" d'un éventuel séjour de l'accusé sur leur territoire. Ces Etats sont, la Belgique, la France, le Portugal, l'Italie, l'Allemagne et l'Afrique du Sud. Ancien chef rebelle et ancien vice-Président de la RDC, M. Bemba est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis entre 2002 et 2003 par ses troupes en République centrafricaine où elles étaient envoyé pour secourir le Président Ange Félix Patassé, pour écraser une tentative de coup d'Etat. - Xinhua