Donald Trump a prédit des "émeutes" si le parti républicain devait décider de ne pas l'investir pour l'élection présidentielle de novembre parce qu'il n'aurait pas la majorité requise de délégués. Son style et ses idées dérangent au sein du Grand Old Party (GOP).
"Je représente un nombre énorme... des millions de gens", a déclaré le milliardaire new-yorkais, qui mène largement dans la course à l'investiture républicaine. Il estime qu'il doit obtenir la nomination s'il ne lui manque que quelques dizaines de délégués pour avoir la majorité.
Les primaires de mardi ont vu M. Trump triompher en Floride mais perdre l'Ohio, en faveur du gouverneur de l'Etat John Kasich. Elles ont remis à l'ordre du jour des scénarios complexes qui permettraient à l'appareil du parti de préférer un candidat moins bien loti en termes de délégués, mais potentiellement plus à même de battre l'adversaire démocrate.
Pour l'heure, les sondages donnent Donald Trump battu face aux démocrates Hillary Clinton et Bernie Sanders dans l'élection générale du 8 novembre qui désignera le nouveau locataire de la Maison Blanche pour quatre ans.
Le style très virulent de Donald Trump, ses déclarations à l'emporte-pièce contre les immigrés clandestins ou les musulmans, les insultes dont il abreuve ses adversaires, mettent très mal à l'aise une bonne partie des républicains.
A cela sont venues s'ajouter des violences auxquelles se sont livrés des supporteurs de M. Trump sur des manifestants venus perturber ses réunions. Ces échauffourées ont attiré d'autant plus l'attention que Donald Trump a été très ambigu dans son attitude face aux débordements de ses partisans. – AfricaLog avec agence