Nicolas Sarkozy a déclaré que la disparition du vol Air France Rio-Paris était un accident tragique et que les perspectives de retrouver des survivants étaient très faibles.
"C'est un accident tragique. Les chances de retrouver des survivants sont très faibles", a-t-il dit à l'issue d'une visite au centre de crise installé dans le terminal 2D de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. "Nous n'avons aucun élément précis sur ce qui s'est passé", a-t-il indiqué, soulignant qu'il s'agissait d'une catastrophe "comme jamais la compagnie Air France n'en avait connue". "A la minute où je vous parle, nous avons envoyé des bateaux sur la zone, des avions aussi. Nos amis espagnols nous aident, les Brésiliens nous aident beaucoup aussi", a-t-il déclaré, ajoutant que la France avait demandé "l'aide des Américains par le biais des satellites, d'abord pour localiser l'endroit où s'est produit la catastrophe". "Tout doit être mis en oeuvre pour qu'on retrouve le maximum des éléments de cet avion, un Airbus A330, pour comprendre ce qui s'est passé", a-t-il poursuivi. "Ce sera extrêmement difficile car la zone est immense, des centaines de kilomètres, et naturellement ce drame s'est produit en pleine nuit au-dessus de l'Atlantique", a encore indiqué le chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy, qui était accompagné des ministres de l'Environnement et des Affaires étrangères, Jean-Louis Borloo et Bernard Kouchner, et du secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, a discuté pendant une demi-heure avec des familles de passagers du vol. - Reuters