Le président gambien Yahya Jammeh a fustigé mercredi soir les comploteurs qui visent un changement de régime par la violence, assurant qu'ils ne réussiront jamais, dans sa première déclaration publique depuis le putsch manqué contre son régime.
Ceux qui prônent et parrainent un changement de régime par la violence doivent savoir qu'ils n'agissent pas seulement en violation des droits de l'Homme et des intérêts légitimes des victimes, mais aussi contre la volonté de Dieu Tout-Puissant. C'est pourquoi ils ne réussiront jamais, a-t-il dit dans un message à la Nation à l'occasion du Nouvel An diffusé par les médias d'Etat, sa première déclaration publique depuis deux jours.
M. Jammeh, apparu serein et s'exprimant d'un ton ferme, n'a pas spécifiquement évoqué le coup d'Etat raté, une attaque armée contre le palais présidentiel ayant fait mardi au moins trois morts selon un bilan non officiel. Il était alors en visite privée à l'étranger.
Ceux qui jouent avec Dieu le paieront cher. Nous restons déterminés pour la promotion de la paix pour l'humanité, a poursuivi le chef de l'Etat.
2014 a connu une grande violence dans de nombreuses régions du monde, et ces actes de violences ne sont pas justifiables, a-t-il encore estimé.
Environ deux heures avant la diffusion de son message à la Nation, il s'était montré dans les rues de Banjul dans un cortège placé sous haute sécurité, effectuant à l'improviste sa première apparition publique depuis les troubles de mardi. - AfricaLog avec agence