Le président du Conseil italien doute que son couple puisse être sauvé. Son épouse a annoncé ce week-end son intention de divorcer. «Indigné», Silvio Berlusconi. Il estime même que son épouse est «tombée dans un piège tendu par les médias» et ajoute qu'il ne fera rien pour sauver son couple. Veronica Lario, mariée au «Cavaliere» depuis dix-neuf ans mais lassée de ses frasques incessantes, a annoncé ce week-end dans la presse italienne qu'elle allait engager une procédure de divorce. Ce dimanche, Berlusconi avait préféré faire profil bas, évoquant «une affaire personnelle douloureuse, qui rentre dans la sphère du privé et dont il me semble bon de ne pas parler». Une stratégie vite oubliée, puisque le chef du gouvernement italien, 72 ans, passe à la contre-attaque aujourd'hui. Dans le Corriere della Sera, il juge peu probable que sa vie commune avec l'ancienne actrice puisse se poursuivre. « Je ne le pense pas, je ne sais pas si je le souhaite cette fois. Veronica devrait me présenter des excuses publiques et je ne suis même pas sûr que cela suffirait », dit-il. « C'est la troisième fois qu'elle me fait une plaisanterie de ce genre pendant une campagne électorale. C'est vraiment trop », ajoute-t-il. Selon le quotidien La Stampa, le chef du gouvernement aurait chargé ses avocats de gérer la situation et envisagerait de poursuivre en diffamation son épouse, de vingt ans sa cadette. Il explique également que le surnom de "papi", qui lui serait attribué par une jeune fille de 18 ans, est « une plaisanterie ». - Libération