Dans un décret signé peu avant son départ pour le sommet Afrique-France de Nice, le Président de la transition à nommé trois nouveaux membres au sein du collège du Conseil National de la Communication (CNC).
Les promus sont : Hadja Maïmouna Diallo, journaliste à la radiodiffusion nationale, Karifa Doumbouya, magistrat au parquet général et Mamadou Camara, ingénieur télécoms à la direction nationale des postes et télécommunications. (Sur la photo, Jean Raymond Soumah président du CNC)
Ces trois nominations viennent combler un vide. En effet, depuis quelques années, le CNC évoluait en nombre réduit. Ils étaient jusqu’à récemment 7 avant de se retrouver à 6 membres. C’est donc ce vide que le Président de la République par intérim Général Sékouba Konaté vient de combler à travers le décret du samedi, 29 mai 2010 conformément à l’article 6 de la loi organique L 91/006 du 23 décembre 1991 portant création du Conseil National de la Communication.
Cet article stipule que l’organisme de régulation est composé de 9 membres. Leur mode de désignation est en relation avec l’alinéa 2 du même article ; à savoir : 2 membres dont le Président du CNC par le Président de la République, 1 membre par l’Assemblée nationale, un par le conseil supérieur de la magistrature, un membre par le collectif des journalistes, un membre par le collectifs des postes et télécommunications, un membre par le collectif du cinéma, un membre par le collectif des imprimeurs et un membre par le collectifs des libraires, bibliothécaires et archivistes.
Le CNC a sous son autorité 4 commissions spécialisées : une commission de la déontologie et de l’éthique ; une commission de l’organisation professionnelle et de la promotion technique ; une commission juridique ; une commission de promotion et de contrôle des publications destinées aux jeunes.
Il est important de souligner que le Conseil National de Transition vient d’adopter la loi portant organisation et fonctionnement de la Haute Autorité de la Communication (HAC), qui doit prochainement remplacer le Conseil National de la Communication (CNC).
Le législateur guinéen a innové en permettant désormais à la HAC d’autoriser la création et l’exploitation des médias audiovisuels. Le CNC partageait ce droit avec le ministère chargé de l’information et le ministère des télécommunications. Le président de l’institution n’est plus choisi par le président de la République, mais par ses pairs, dont le nombre passe de neuf à onze membres dont cinq issus des associations de presse.
Le bureau de presse du Conseil National de la Communication.