Un budget global estimé à 37 millions de dollars a été dégagé pour la Force spéciale pour la sécurisation du processus électoral (FOSSEPEL) en Guinée, en prévision de l’élection présidentielle du 27 juin, a-t-on appris auprès de l’institution.
Lors d’une conférence de presse animée mardi, le commandant de la FOSSEPEL et chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Ibrahima Baldé commandant de la Fossepel et chef d’Etat Major de la gendarmerie nationale, a indiqué que pour ses 16 000 éléments, à parité égale de policiers et de gendarmes, 37 millions de dollars ont été budgétisés pour l’ensemble des équipements.
La FOSSEPEL est repartie entre neuf états-majors mis en place dans les régions administratives, les préfectures et les sous-préfectures du pays.
Sa mission, "avant, pendant et après les élections", est de maintenir un climat de paix et de quiétude sociale, protéger les personnes et leurs biens, protéger les candidats et les lieux de vote en observant une stricte neutralité à l’égard de tous.
Elle doit sécuriser le matériel électoral, les bureaux de vote et le personnel des bureaux, les lieux de dépouillement des bulletins de vote et faciliter l’acheminement des procès-verbaux vers les lieux de centralisation.
La FOSSEPEL doit également renforcer les patrouilles le jour de la proclamation des résultats, renforcer les dispositifs de maintien d’ordre dans tout le pays et renforcer la sécurité dans toutes les frontières de la Guinée avec les autres pays voisins.
Selon le colonel Baldé, il est prévu des équipes fixes sur le terrain pour maintenir l’ordre, une équipe mobile de patrouille légère pour appuyer la première et une troisième équipe dite de réserve pour d’éventuelles interventions en cas de débordements sur le terrain.
"La forces spéciale n’est pas une forces armée, encore moins une force abusive, et elle n’emploiera pas d’armes à feu mais des armes standards, classiques de maintien d’ordre tels que le gaz lacrymogène", a-t-il précisé avec insistance.
Pour la protection des journalistes et des observateurs sur le terrain, le commandant indique que chaque état-major dans les régions, préfectures ou sous préfectures, dispose d’une cellule de communication pour assurer le lien avec les journalistes déployés sur le terrain.
Quant aux observateurs nationaux ou internationaux, il a rassure que leur sécurité sera assurer.
"C’est un soucis personnel du commandement de la force spéciale en ce qui concerne la sécurisation et la protection des observateurs sur le terrain", a conclu le colonel Baldé. - Xinhua