Un envoyé de l’ONU en Guinée pour accélérer le processus électoral | Alog News | www.africalog.com
home

Un envoyé de l’ONU en Guinée pour accélérer le processus électoral

Sep 21, 2010

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, est arrivé dimanche à Conakry, la capitale de la Guinée, avec une délégation conjointe des Nations Unies, de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine, pour encourager les autorités à organiser le 2e tour de l’élection présidentielle reportée la semaine dernière.

La délégation a « rencontré les autorités guinéennes, et des représentants du Groupe international de contact sur la Guinée », a précisé lundi le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Martin Nesirky. Lundi, la délégation a rencontré des membres de la Commission électorale et les deux candidats à la présidence, a-t-il ajouté.

« M. Djinnit et les représentants de la CEDEAO et de l’Union africaine ont appelé les candidats et le gouvernement à garantir que toutes les conditions sont réunies pour une élection pacifique, libre et juste », a-t-il encore dit. Saïd Djinnit doit présider une réunion à Abuja le 23 septembre et une autre réunion du Groupe international de contact sur la Guinée à New York le 25 septembre.

Le 27 juin dernier, une vingtaine de candidats se sont affrontés pour le premier tour de l’élection présidentielle, dans un pays qui a été dominé par des régimes militaires et des coups d’Etat depuis qu’il est devenu indépendant en 1958. Le second tour, qui devait se dérouler le 19 septembre a été reporté par les autorités guinéennes. Il devait opposer l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, qui avait obtenu 43,69% des suffrages exprimés au premier tour, à l’opposant historique Alpha Condé (18, 25%).
Selon la presse, la campagne électorale a été suspendue et les manifestations ont été interdites après des violences entre partisans des deux candidats.

Suite au report du second tour, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé vendredi les autorités à fixer une date « aussi vite que possible » et a exprimé « sa profonde inquiétude sur les tensions qui ont éclaté les 11 et 12 septembre et qui ont fait un mort et au moins une cinquantaine de blessés ».

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a également appelé la semaine dernière les autorités à « rapidement régler les problèmes techniques et logistiques afin de créer les conditions nécessaires à la tenue d’élection transparentes et crédibles aussi rapidement que possible ». - Xinhua