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«Si Gbagbo part, Bongo et Gnassingbé doivent partir»

Dec 19, 2010

Le 5 février 2005, le président Togolais Gnassingbé Eyadéma meurt. Il aura régné sans partage pendant 38 ans sur son pays, protégeant les intérêts de la France. L'opposition réclame des élections libres et transparentes pour le changement au Togo.

Le 6 février il ya un coup d'Etat constitutionnel. Malgré les protestations, l’armée impose Faure Gnassingbé, le fils du dictateur au pouvoir. L'Assemblée togolaise dont les députés sont pratiquement tous les membres du parti du président défunt adapte une nouvelle Constitution pour légaliser la désignation à la tête du pays par l'armée du fils du président décédé.

Le président de l'Assemblée nationale qui doit prendre le pouvoir dans la circonstance du décès du Président est empêché de rentrer au pays par la fermeture des frontières, décidée par l’armée.

En avril 2005, une mascarade électorale est organisée pour légaliser le pouvoir du fils du père. Le candidat de la coalition de l'opposition revendique la victoire. Le Togo est un pays avec deux présidents. Les affrontements entre les militants et sympathisants de l’opposition qui demande le changement au Togo font des centaines de morts.

Au Gabon, en août 2009, Ali Bongo, fils du défunt président qui a régné sur le pays pendant 41 ans, protégeant les intérêts de la France est proclamé gagnant de l’élection présidentielle avec Les résultats sont contestés par l’opposition, la France est accusée de cautionner la mascarade électorale.

L’opposition gabonaise sous la bannière de L'Union nationale demande la démission d'Ali Bongo Ondimba.

Un leader de l’opposition affirme qu’un «extrait du documentaire françafrique montre des autorités françaises qui déclarent que l'élection présidentielle d'août 2009 remportée par Ali Bongo, fils d'Omar Bongo décédé en juin, a été bien truquée. Ces mêmes autorités confirment que c'est bel et bien André Mba Obame qui avec 42% des suffrages a été élu président de la République ».

Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo de la grande révélation des anciennes autorités françaises au Gabon.

Pour un jeune Gabonais « Si Gbagbo part, Ali doit partir ». Un son de cloche qui retentit en Afrique francophone où la France a privilégié la protection de ses intérêts et des dictatures et non la volonté des populations. – AfricaLog.com