Dès qu'il a passé le témoin du Secrétariat général de la Présidence de la République à son remplaçant, François Lousény Fall, Tibou Kamara a exprimé le désir de prendre le prochain avion pour rejoindre son mentor Sékouba Konaté à Rabat.
Selon un témoin, après s'être confié à M. Fall, ce dernier lui aurait dit qu'il y a des documents à fournir par rapport à la gestion des services qui relevaient de lui (Patrimoine bâti public, Garage du gouvernement, etc..)
Il lui aurait été rappelé aussi «la mesure d'interdiction de sortie du territoire qui frappe anciens ministres et Hauts fonctionnaires» depuis la démission du Premier ministre Jean Marie Doré et de son gouvernement.
Hélas, Tibou Kamara a voulu outrepasser cette consigne. Il entre en contact téléphonique avec Sékouba Konaté en séjour médical au Maroc.
Sans chercher à rien comprendre, ce dernier se serait fâché et aurait donné des instructions à la hiérarchie militaire de «sécuriser Tibou et le mettre dans le premier avion en direction du Royaume chérifien .... »
Depuis donc, on est sans nouvelle de Tibou Kamara, le scribe attitré de l'ex-Président de la transition.
On attend surtout la réaction du nouveau Président de la République de Guinée, Pr. Alpha Condé face à cet acte que beaucoup qualifient de «provocation» ou de «test pour lui.»
Déjà, Tibou Kamara avait précipité sa démission en la présentant plutôt à Sékouba Konaté que d'attendre celle collective qui a été faite par l'ex-Premier ministre, Jean Marie Doré. Un acte de Tibou qu'un haut fonctionnaire a trouvé comme étant «un non-événement et que Tibou a voulu en faire un événement»
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