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EN DIRECT: Kadhafi, "politiquement mort" s'accroche

Mar 01, 2011

20H28 - Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, a indiqué mardi qu'elle soutiendrait une nouvelle enquête sur le rôle joué par le leader libyen Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en Ecosse en 1988.

20H25 - Alain Juppé, nouveau ministre français des Affaires étrangères estime qu'une intervention de l'OTAN en Libye pourrait être extrêmement contre-productive». Son premier voyage officiel, en dehors de l'Europe, se déroulera «en Egypte au cours du week-end prochain», indique-t-il.
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20H08 - le gouvernement de transition formé par l'opposition commencera à travailler, même si Kadhafi refuse de quitter Tripoli, affirme Ibrahim Dabbashi, un diplomate libyen à l'ONU. Selon lui, il faudra peut-être encore des semaines pour forcer le colonel à quitter le pouvoir. Dimanche un Conseil national indépendant a été créé à Benghazi, chargé de représenter «toutes les villes libérées de Libye».

19H28 - Des centaines de jeunes Touaregs du Mali et du Niger, parmi lesquels d'anciens rebelles, sont recrutés par le leader libyen Mouammar Kadhafi pour combattre en Libye le soulèvement populaire, affirment des élus du nord du Mali. «Tout ça me fait peur, vraiment, car un jour ils vont revenir avec les mêmes armes pour déstabiliser le Sahel», explique un élu qui a affirmé avoir appris «qu'un ex-chef rebelle touareg malien est également en Libye».

19H24 - Un navire de guerre américain, l'«USS Kearsarge» se rapproche de la Libye, selon deux responsables américains de la défense. Le groupe d'opérations amphibies du navire, avec quelque 800 Marines, une flotte d'hélicoptères et des installations médicales, peut assurer un soutien à des opérations humanitaires aussi bien que militaires.

18H50 - L'Otan «continue à se consulter activement pour être prêts à toute éventualité», explique sa porte-parole, Oana Lungescu, en soulignant bien qu'une zone d'exclusion aérienne nécessite l'aval de l'ONU. L'Otan, dotée d'une flotte d'une vingtaine d'avions-radar Awacs, a déjà mené dans le passé des missions d'exclusion aérienne. Si une telle opération avait lieu, elle pourrait compter sur des contributions en avions de chasse de ses membres.

18H35 - L'Union européenne étudie le gel des avoirs de sociétés libyennes liées au régime de Mouammar Kadhafi, en plus des sanctions déjà décidées lundi visant des personnes. Plusieurs pays y sont favorables, comme la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne ou l'Italie, dont de très nombreuses entreprises comptent dans leur capital des participations libyennes. Elles «redoutent que les Libyens se mettent à brader leurs participations afin d'accéder à de l'argent frais», explique un diplomate.

18H15 - Saif Al-islam Kadhafi, le fils cadet de Mouammar Kadhafi, nie que le régime libyen ait attaqué des civils, dans une interview accordée à la chaîne britannique Sky News diffusée mardi, rapporte France 24.

18H10 - La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton estime que «dans les années à venir, la Libye pourrait devenir une démocratie pacifique ou s'enfoncer dans une guerre civile prolongée». «Les enjeux sont élevés», a-t-elle souligné.

17H20 - L'établissement d'une zone d'exclusion aérienne pour protéger la population d'éventuels bombardements du camp Kadhafi nécessiterait la destruction préalable des défenses anti-aériennes du pays, assure le général américain commandant la zone. Et cela «serait une opération militaire», précise l'Américain.

17H05 - Les militaires loyaux à Kadhafi renforcent la frontière avec le sud de la Tunisie qu'ils avaient désertée dimanche et lundi.

17 H00 - Malte ne rendra pas les deux avions de chasse libyens. Les deux pilotes s'étaient posé la semaine dernière, après avoir refusé d'obeïr aux ordres du Guide.

16H50 - Le Premier ministre britannique David Cameron juge «inadmissible» que le colonel Kadhafi «puisse assassiner son propre peuple» et souligné qu'il était légitime dans ces circonstances d'envisager la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye.

16H36 - Les médecins de Benghazi, dans l'est de la Libye, cherchent à évacuer des dizaines de blessés graves vers l'étranger. «Il y a une centaine de blessés qui ont besoin d'une opération chirurgicale à l'étranger. Nous avons réussi à en envoyer quelques-uns en Tunisie à bord d'un bateau», a-t-il expliqué un médecin.

16H22 - Le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé assure devant les députés qu'«aucune intervention militaire» ne se ferait en Libye «sans mandat clair des Nations unies». «Au stade où je vous parle, il n'y a pas d'intervention militaire anticipée. Différentes options peuvent être étudiées, notamment celle d'une zone d'exclusion aérienne», a-t-il précisé.

16H20 - Les deux avions civils français transportant des personnels médicaux et de l'aide médicale à destination de Benghazi sont arrivés à l'aéroport du Caire.

16H20 - L'insurrection libyenne annonce la création d'un conseil militaire à Benghazi, dans l'est, embryon d'une future armée que l'opposition peine encore à étendre aux autres villes de l'ouest et de l'est qu'ils contrôlent.

15H16 - Pression américaine sur Kadhafi - "Nous allons faire pression sur lui économiquement conjointement avec le reste de la communauté économique. Nous allons faire pression sur lui militairement", assure l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice. "Nous cherchons tous les moyens de limiter la capacité de Kadhafi à se réarmer et se réapprovisionner en moyens financiers et militaires". "Cela va prendre du temps avant que les sanctions produisent un effet", a-t-elle cependant reconnu

14H30 - SOMMET EXTRAORDINAIRE DE L'UE LE 11 MARS SUR LA SITUATION EN LIBYE ET EN AFRIQUE DU NORD - Ce sommet, qui se tiendra à Bruxelles, était réclamé par Nicolas Sarkozy.

13H58 - Envoyé spécial - L'Allemagne réclame qu'un envoyé spécial de l'ONU soit dépêché en Libye pour y marquer "la présence" de la communauté internationale et gérer les besoins humanitaires.
13H43 - Décrochage boursier - La Bourse saoudienne, premier marché financier arabe, vient de céder 6,8% à la clôture. Les craintes d'une extension des troubles dans la région font paniquer les marchés.

13H30 - "Politiquement mort" - "Nous considérons que même si Kadhafi parvient maintenant à maîtriser la situation, c'est un homme politiquement mort qui n'a pas sa place dans le monde contemporain civilisé". C'est une source au Kremlin qui s'exprime ainsi. C'est la première fois que la Russie appelle le dirigeant libyen à quitter le pouvoir.

12H49 - Pearsons et la Libye - Le gel en Grande-Bretagne des avoirs contrôlés par Mouammar Kadhafi touche le grand groupe d'édition Pearson, qui édite notamment le célèbre Financial Times. La Libyan Investment Authority (LIA), un fonds souverain, possède environ 3,27% des actions du groupe britannique. Ces parts valent plus de 300 millions d'euros.

12H35 - Deux millions - En Allemagne, le gouvernement gèle des avoirs d'un fils de Mouammar Khadafi, déposés auprès d'une banque privée. Soit deux millions d'euros. Le gouvernement ne précise pas lequel des fils Kadhafi est visé.

12H30 - Peu d'impact - La révolte dans les pays arabes "ne devraient pas ou peu affecter l'approvisionnement des consommateurs français" en pétrole, selon le ministre de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson. "Les entreprises pétrolières ont déjà sécurisé des circuits d'approvisionnement alternatifs" et "il existe au sein de l'OPEP des capacités importantes d'exportation non exploitées". De plus, "la France dispose de 90 jours de stocks stratégiques de pétrole brut et de produits raffinés". 17% de l'approvisionnement français en pétrole provient de Libye et 17% de l'approvisionnement de gaz d'Algérie.

12H10 - Libérer Tripoli - « La priorité c?est de protéger les villes, de nous défendre, de ne pas perdre ce que nous avons gagné. L?étape suivante sera de mettre sur pied une armée d?union pour libérer Tripoli », déclare Hadel à Mariano Rolando, journaliste de l?AFP, dans la ville "libérée" de Benghazi. Ce militaire de réserve a rejoint les forces armées passées à l?opposition et se trouve dans un centre de maintenance de batteries anti-aériennes.

11H52 - L'armée chinoise mobilisée - La Chine a déjà évacué 32.000 de ses ressortissants. Environ 2.000 Chinois sont encore en cours d'évacuation. Pékin a dépêché une frégate lance-missiles ainsi que des avions de transport militaires lors de cette vaste opération.

Crise humanitaire

11H30 - L'UE se dit prête - L'Union européenne est prête à faire face à un afflux massif de réfugiés et ne les repoussera pas. "Ce qui peut être fait est fait et nous avons envisagé tous les scénarios, même si les gens ne sont pas encore là", a expliqué la commissaire chargée de l'immigration et de la sécurité, Cecilia Malmström. Les personnes fuyant la Libye "ne seront pas repoussées".

11H20 - "Crise" - La situation des réfugiés à la frontière tunisienne atteint un niveau de "crise", annonce le Haut commissariat aux réfugiés (HCR). 70.000 à 75.000 personnes ont passé la frontière depuis le 20 février, selon une porte-parole. 14.000 personnes ont traversé la frontière hier et de 10 à 15.000 autres étaient attendues aujourd'hui.

11H10 - Pause pour le pétrole - Les cours du brut marquent une pause dans les échanges en Asie, l'Arabie saoudite ayant promis d'"assurer la stabilité du marché pétrolier". Le baril de "light sweet crude" gagnait certes 44 cents à 97,41 dollars, mais avait dépassé les 100 dollars la semaine dernière. Le Brent de la Mer du Nord grappillait 62 cents à 112,42 dollars, après avoir approché les 120 dollars il y a quelques jours.

10H40 - Gel - A son tour, l'Autriche décide le gel des avoirs de Kadhafi et de ses proches visés par les sanctions de l'UE. Les avoirs libyens en Autriche s'élèvent à environ 1,2 milliard d'euros mais il reste à déterminer si ces sommes sont détenues par des personnes visées par les sanctions ou non.

10H30 - "Très confuse" - Silvio Berlusconi prêche la prudence sur la Libye, "où la situation est très confuse" et en particulier sur un exil de Kadhafi."Attendons. (...) Il faut aujourd'hui beaucoup de prudence parce que la situation en Libye est en continuelle évolution", explique-t-il dans un entretien au quotidien Il Messaggero.

EN DIRECT - La communauté internationale poursuit ses pressions pour obtenir le départ du colonel Kadhafi, retranché à Tripoli. L'opposition contrôle de vastes territoires et les principaux champs de pétrole.