La CENI poursuit ses activités sur le terrain
En dépit de l’appel d’une partie de l’opposition au gel des activités de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), cette dernière les poursuit avec une médiatisation radio-télévisée bien suivie de la RTG.
La dernière sortie de son Président a été ce vendredi, 25 novembre 2011. C’était au siège de la Fossepel où, accompagné des membres du bureau de l’institution en charge de l’organisation des élections en Guinée, Lousény Camara a fait l’objet d’un accueil dû à son rang de Président d’institution républicaine.
Le Commandant de la Fossepel, général Ibrahima Baldé, également Chef d’état-major de la gendarmerie nationale a salué ses hôtes pour cette visite tout en les rassurant des dispositions prises en vue de conférer une sécurité sans faille à l’ensemble du processus électoral devant déboucher sur les élections législatives: «Permettez-moi de vous réaffirmer notre engagement et notre totale disponibilité à œuvrer sans cesse à vos côtés pour le succès escompté quant à la préparation et la mise en œuvre des prochaines élections législatives dans notre pays.»
Au cours des échanges, le Commandant de la Fossepel a fait part des besoins de sa structure. On se souvient que le siège de la Fossepel avait pris feu dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2010. A travers un tour du propriétaire, le Président de la CENI et sa suite ont pu apprécier l’ampleur des dégâts à l’époque ainsi que les efforts de restauration opérés par le général Baldé et son équipe.
Lousény Camara a, à cette occasion, promis que la CENI mettra tout en œuvre pour doter la Fossepel de moyens nécessaires en vue de la réussite de sa mission: «Qui parle de processus réussi pendant la présidentielle, ne peut aucunement ignorer le rôle que vous avez joué. Donc, c’est pour vous dire que nous sommes ensemble et que nous avons pris des dispositions pour que dès aujourd’hui, le commandement de la Fossepel soit opérationnel. Et l’Etat a mis des moyens à notre disposition pour cela pour que ces élections se passent comme celle que nous avons organisée en 2010.»
Il faut rappeler que la Fossepel est la Force spéciale de sécurisation du processus électoral forte de 16 000 membres et composée pour la moitié de policiers et de gendarmes, afin d’assurer la sécurité pendant et après le processus électoral.
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