Au terme de quarante jours de campagne électorale sur l’ensemble du territoire national, les 24 candidats en lice à l’élection présidentielle du dimanche, 27 juin, auront droit ce samedi, 26 juin à un repos, a-t-on appris officiellement dans la capitale guinéenne.
La contribution de la communauté internationale à l'organisation des élections en Guinée à travers le panier de fonds géré par le Pnud est évaluée à 146,2 milliards de francs guinéens, environ 29,2 millions de dollars.
Depuis le début officiel de la campagne pour les élections présidentielles dont le premier tour est prévu le 27 Juin 2010, les rumeurs persistantes sur une possible manipulation des élections par la France en accord avec le Général Sékouba Konaté sont très vite répandues, éclipsant le débat sur les programmes des candidats pour l’avenir de la Guinée.
La fièvre électorale a gagné dimanche les quartiers de Conakry, une semaine après le début de la campagne pour la présidentielle du 27 juin qui s’annonce très ouvert, selon les analystes.
Les activités économiques marchent au ralenti, tant dans le centre ville que dans les quartiers périphériques de Conakry où les leaders de partis politiques se succèdent aux rythmes des troupes folkloriques, pour décliner leurs programmes.
Le Rwanda a été le théâtre en trois mois d'une série d'attentats à la grenades, dont le dernier samedi soir a fait deux morts et 28 blessés, le jour où le président Paul Kagame devenait officiellement candidat à sa succession pour le scrutin du 9 août.
En Guinée, le président de transition, le général Sekouba Konaté, a publié jeudi 6 mai 2010 un décret fixant le début de la campagne électorale pour le 17 mai et la fin pour le 26 juin, veille du premier tour de l'élection présidentielle. Officiellement donc la campagne n'a pas encore débutée mais dans les faits à Conakry et dans le reste du pays, les préparatifs de cette élection très attendue ont déjà commencé.