Dans un document de 60 pages, le groupe en exil dresse un bilan très négatif du régime Kagame qu’il accuse de bafouer les libertés individuelles et politiques. Un nouveau conflit entre Rwandais est inévitable si la situation perdure, avertit le document.
Un pré-rapport de l'ONU accuserait l'armée rwandaise et ses alliés congolais aujourd'hui au pouvoir d'avoir commis des massacres visant des réfugiés hutus en République démocratique du Congo (RDC) dans les années 1990 qui pourraient être qualifiés d'actes de génocide.
Les armes à la main au côté du guérillero Paul Kagame, ils ont chassé le régime extrémiste hutu et mis fin au génocide au Rwanda. De leur exil, ces ex-figures du Front patriotique rwandais (FPR) appellent aujourd'hui à «renverser le président-dictateur».
Loin de la présidentielle sans enjeu, triomphalement remportée le 9 août par Kagame, une impitoyable lutte politique se livre en coulisses à la tête du régime rwandais.
La commission électorale du Rwanda mettait dimanche la dernière main aux préparatifs de l'élection présidentielle de lundi, pour laquelle le chef de l'Etat sortant est donné grandissime favori, faute de véritable opposition.
"Aujourd'hui (dimanche), le matériel électoral sera acheminé vers les bureaux de vote", a annoncé à l'AFP le porte-parole de la commission électorale, Pacifique Nduwimana, se félicitant de l'absence d'incident pendant les 20 jours de campagne.
L'ancien chef d'Etat-major rwandais, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, réfugié depuis mars en Afrique du Sud, a été blessé par balles samedi devant son domicile de Johannesburg, et sa femme a estimé qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat, a rapporté l'agence SAPA.
Le général Kayumba a été touché devant la barrière du coumpound dans lequel il vit à Johannesburg, a précisé son épouse, Rosette.
Le vice-président de lAssemblée nationale au Rwanda, Jean Damascène Ntawukuriryayo, sera en lice pour lélection présidentielle du 9 août face au chef de lEtat sortant, Paul Kagame, a-t-on appris mardi.
Le Rwanda a été le théâtre en trois mois d'une série d'attentats à la grenades, dont le dernier samedi soir a fait deux morts et 28 blessés, le jour où le président Paul Kagame devenait officiellement candidat à sa succession pour le scrutin du 9 août.
Tous les dimanches, des gamins envahissent l'aéroport de Kigali avec leurs ordinateurs portables pour se brancher à l'internet sans fil. Plusieurs d'entre eux fréquentent l'école Nonko, en banlieue de la capitale.
Le Canada offre ses excuses au peuple rwandais pour n'avoir pas fait davantage, et n'avoir pas agi assez rapidement, afin d'empêcher le génocide qui a coûté la vie à au moins 800 000 Rwandais, entre avril et juillet 1994.
L'opposante rwandaise Victoire Ingabire, rentrée d'exil en janvier et candidate déclarée à l'élection présidentielle d’août au Rwanda, a été arrêtée mercredi à Kigali et sera jugée pour "collaboration avec une organisation terroriste" et "négation du génocide".