Le Conseil de l'Union européenne vient de réviser la liste des sanctions individuelles qu'il avait adoptée à l'encontre évènements du 28 septembre 2009. Cette décision intervient dans un contexte de retour progressif à l'ordre constitutionnel et d'amélioration de l'Etat de droit en Guinée. Elle fait suite à la récente mission de suivi au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou qui s'est rendue à Conakry les 3-4 mars derniers.
L'Union européenne a renforcé samedi ses sanctions à l'encontre de Laurent Gbagbo et de 84 de ses partisans, gelant entre autres les avoirs de 11 entités économiques de Côte d'Ivoire, dont les principaux ports, la compagnie pétrolière nationale et trois banques.
Alors que la France a déclaré hier qu’elle n’envisage pas de lever les sanctions ciblées contre 71 personnes présumées responsable du massacre du 28 septembre 2009 dans un stade à Conakry, l’Union africaine, sans ambiguïté annonce ce jeudi 9 décembre qu’elle a levé toutes les sanctions contre la Guinée avec effet immédiat.
La France n’envisage pas de lever les sanctions ciblées contre 71 personnes considérées comme responsables de la répression violente du 28 septembre 2009 en Guinée, a déclaré mercredi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, lors d'un point-presse