L'ex-président nigérien Mamadou Tandja a été libéré mardi par la justice, quinze mois après son renversement par une junte militaire, provoqué par sa volonté de se maintenir au pouvoir malgré une interdiction de la Cour Constitutionnelle.
La Cour de Justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de se pencher sur la plainte pour détention arbitraire déposée par les proches de l’ex-président nigérien Mamadou Tandja contre la junte. En effet, les conseils des deux parties sont attendus le mardi 3 août devant la Cour à Abuja pour l’ouverture de l’audience sur la question.
Plus de 600 personnes, dont 44 femmes, ont été interpellées lors d'une opération "coup de poing" de la police dans des quartiers de Niamey, a appris mercredi l'AFP auprès de la police.
Une dizaine de personnalités proches de l'ex-président nigérien renversé Mamadou Tandja, ont été interpellées dimanche à Niamey pour des "activités subversives" présumées, a-t-on appris lundi de source policière.
Tandja est tombé sans que personne ne s’en émeuve véritablement. Lui, le bien aimé du peuple nigérien qui déclarait à ses visiteurs qu’il vivait une expérience inédite dans la vie d’un président de la république. Il aurait tellement bien travaillé que le peuple nigérien lui impose de rester encore à la tête du pays. Le problème, c’est qu’à force de répéter ce mensonge à ses interlocuteurs, il avait fini par y croire lui-même. Sur un mensonge devenu vérité officielle, Tandja a entrepris son règne à vie.