Les troupes tchadiennes ont abattu l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors d'affrontements dans le massif des Ifoghas au Mali, a annoncé le président tchadien Idriss Déby Itno vendredi.
Ivoiriens et Guinéens ont décidé jeudi à Yamoussoukro du retrait des militaires du village de Kpéaba, à la zone frontalière, objet de litige entre les deux pays.
Amnesty International dénonce une "justice sélective" préjudiciable à la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire. Au cours d'une conférence de presse tenue mardi à Abidjan, le chercheur d'Amnesty International sur l'Afrique de l'Ouest, Gaëtan Mootoo, a déploré "un échec total sur le plan de l'établissement de l'Etat de droit".
Des échauffourées ont encore opposé jeudi les forces de l'ordre à des jeunes dans des quartiers de la banlieue de Conakry. L’opposition demande la tenue d’élections législatives libres et transparentes.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011, a assuré jeudi devant la Cour pénale internationale (CPI) être un démocrate et un homme de paix.
Le Tchad a affiché mercredi son impatience de voir les troupes ouest-africaines et maliennes se déployer dans le nord du Mali face aux jihadistes, alors que l'Afrique de l'Ouest, jugée à la traîne, a invoqué un manque de financements.
Dans le cadre policé d'un sommet des chefs d'État de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dont il était un invité, le président tchadien Idriss Deby Itno a parlé sans ambages.
«Ce sont les militaires ivoiriens qui sont rentrés dans Kpéaba et ont hissé leur drapeau et les soldats guinéens ont hissé aussi le leur», affirme le Ministre d’Etat des Affaires étrangères.
Ils étaient des milliers de militants et de sympathisants de l’opposition à sortir ce mercredi 27 février 2013 pour répondre à l’appel de leurs leaders. Appel à une marche pacifique.
«Nous n'allons plus cautionner une mascarade électorale», selon Aboubacar Sylla de l’opposition. «Qu’ils veuillent ou qu’ils ne veuillent pas, nous irons aux élections», réplique Alpha Condé.