Des millions d'Américains se sont rendus aux urnes mardi pour désigner le successeur de Barack Obama à la Maison-Blanche et trancher entre deux candidats radicalement différents: Hillary Clinton et Donald Trump.
Favorite des sondages, la démocrate de 69 ans espère devenir, un quart de siècle après l'élection de son mari Bill Clinton, la première femme présidente de l'histoire des États-Unis.
Hillary Clinton a appelé au rassemblement et Donald Trump a promis de mettre fin à la corruption, au dernier jour d'une campagne présidentielle dont les excès et la violence ont stupéfié bien au delà des frontières américaines.
La police fédérale américaine maintient sa recommandation de ne pas poursuivre Hillary Clinton dans l'affaire de ses courriels, après avoir examiné un lot de nouveaux messages électroniques ayant transité par sa collaboratrice, a annoncé dimanche un élu du Congrès.
Cette annonce favorable à la candidate démocrate, dans une lettre que le FBI a adressée à des élus du Congrès, pourrait apporter un coup de pouce à Hillary Clinton à 48 heures du scrutin présidentiel américain.
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a été évacué de la scène par les services de sécurité lors d'une réunion électorale à Reno samedi avant de réapparaître quelques minutes plus tard. Un suspect a été arrêté.
Mis à l'abri par deux hommes après un incident dont la nature précise n'était pas connue immédiatement, M. Trump est revenu sous les acclamations de la foule, déclarant: "Personne n'a dit que ce serait facile pour nous. Je veux remercier le Secret Service".
Les deux candidats à la Maison Blanche, Hillary Clinton et Donald Trump, entame leur dernier week-end de la campagne présidentielle américaine. A quatre jours du scrutin, les sondages ne sont guère d'utilité pour prédire avec certitude l'issue du vote.
La démocrate de 69 ans conserve un mince avantage de 2,3 points en moyenne sur le milliardaire populiste de 70 ans. Donald Trump est toutefois porté par un rebond soudain dans les Etats-clés où se jouera véritablement l'élection, et qui lui font croire qu'une surprise est possible mardi soir.
Omniprésent dans la campagne, Barack Obama s'est joint mercredi au tir de barrage du camp démocrate contre Donald Trump, appelant les Américains à rejeter «la peur».
«Vous avez l'occasion d'écrire l'histoire. Si Hillary gagne la Caroline du Nord, elle gagne», a-t-il lancé à Chapel Hill, ville étudiante de Caroline du Nord.
«Et quand j'ai dit que le sort de la république était entre vos mains, je ne plaisantais pas.»
«Rejetez la peur! Choisissez l'espoir! Votez!», a-t-il lancé.
Le candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump dépasse d'un point Hillary Clinton dans un nouveau sondage publié mardi. La démocrate a vu l'enthousiasme de ses supporteurs s'effriter depuis l'annonce choc de la relance de l'affaire de ses courriels.
C'est la première fois depuis mai que le milliardaire passe devant l'ancienne secrétaire d'Etat dans cette enquête réalisée régulièrement par ABC News/Washington Post. Il mène à 46% contre 45% dans un sondage incluant les quatre principaux candidats. Son avance reste cependant dans la marge d'erreur (3 points).
Les sondages se resserraient dimanche à neuf jours de l'élection présidentielle américaine, les démocrates toujours vent debout contre le directeur du FBI qui a électrisé la campagne en relançant l'affaire des courriels d'Hillary Clinton.
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche au Maroc après la mort vendredi d'un poissonnier écrasé dans une benne à ordures. Le jeune homme a été happé alors qu'il tentait apparemment de s'opposer à la saisie et à la destruction de sa marchandise par la police.
Le marchand de poisson, âgé d'une trentaine d'années, est décédé vendredi soir à Al-Hoceima, dans le Rif (nord). Les circonstances effroyables de sa mort, filmée sur un téléphone portable et diffusée sur internet, ont choqué la population.
Donald Trump a intensifié samedi ses attaques visant l'intégrité d'Hillary Clinton, à la faveur de la relance surprise par le FBI de l'affaire de la messagerie personnelle de l'ancienne chef de la diplomatie, qui avait été classée en juillet dernier.
Mais le camp Clinton, pris de court la veille par l'annonce du directeur du FBI que de nouveaux messages avaient été découverts et devaient être examinés par les enquêteurs, a lancé la contre-attaque contre James Comey, l'accusant d'alimenter des rumeurs sans fondement à seulement dix jours de l'élection présidentielle.