Est-ce la "pire erreur" de la campagne présidentielle, comme le suggère Donald Trump? Sous le feu des critiques, Hillary Clinton a présenté samedi ses excuses après avoir qualifié les électeurs de son rival pour la Maison Blanche de "pitoyables".
La candidate démocrate à la Maison Blanche n'a sans doute pas mesuré la polémique que susciteraient ses propos, vendredi soir lors d'un événement de levée de fonds à New York, lorsqu'ils ont été accueillis par une pluie d'applaudissements.
L'ancien Premier ministre portugais Antonio Guterres continuait vendredi sa course en tête pour succéder en janvier prochain à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l'ONU, en consolidant son avance, selon des diplomates.
A l'issue d'un quatrième tour de scrutin indicatif au Conseil de sécurité, douze des quinze pays membres l'ont encouragé, soit un vote positif de plus qu'au précédent vote.
Deux l'ont découragé --c'est-à -dire ont émis un vote défavorable--, un de moins qu'au scrutin précédent, et un autre pays était sans opinion.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a déclaré vendredi en fin de journée qu'il n'avait pas exercé ni déclenché la violence post-électorale dans son pays, mettant en cause son rival Jean Ping, dans un entretien.
Je n'ai pas exercé ni déclenché la violence, a déclaré le président sortant, affirmant que les émeutes meurtrières et les pillages massifs étaient dus à un climat que l'opposant Jean Ping a créé lui-même après une campagne violente, de mensonges, de dénigrement.
Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a loué mercredi - avec insistance - les qualités de dirigeant du président russe Vladimir Poutine, bien supérieures selon lui à celles de Barack Obama.
À trois semaines d'un premier débat très attendu, et à deux mois du scrutin qui désignera le successeur de M. Obama, le magnat de l'immobilier a partagé le même plateau de télévision - mais pas au même moment - que la candidate démocrate Hillary Clinton.
Le président gabonais sortant Ali Bongo, dont l'annonce de la réélection a provoqué des violences, a critiqué mercredi la mission d'observation électorale de l'Union européenne, qui a dénoncé une anomalie évidente dans le scrutin du 27 août.
J'aurais aussi apprécié qu'on relève quelques anomalies dans le fief de monsieur (Jean) Ping. Si on veut relever les anomalies, il faut être clair, équilibré et relever toutes les anomalies si on en a constaté, a commenté M. Bongo sur la radio française RTL, en accusant M. Ping de fraude massive.
Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale, soupçonné de s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine de plusieurs dizaines de millions d'euros, a été renvoyé devant un tribunal parisien, ouvrant la voie au premier procès français des biens mal acquis.
Promu fin juin par son père Teodoro Obiang Nguema vice-président de Guinée équatoriale, il sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour blanchiment d'abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics, d'abus de confiance et de corruption, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Les sondages lui prédisent une cinglante défaite et il est défié de toutes parts dans son camp : la voie vers une candidature à un second mandat en 2017 paraît de plus en plus escarpée pour le président français François Hollande.
«La fenêtre est étroite (...) Il atteint des niveaux d'impopularité inédits pour un président en exercice», résume Emmanuel Rivière, de l'institut TNS Sofres, dont une enquête parue mercredi donne des résultats implacables pour le chef de l'État socialiste sortant.
Le Premier ministre français Manuel Valls a souhaité mardi un nouveau décompte des voix du scrutin présidentiel au Gabon, où des violences ont suivi l'annonce de la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba.
Il y a contestations et doutes. Les observateurs européens sur place ont émis des critiques sur la base de faits objectifs. La sagesse commanderait de faire un nouveau décompte des résultats, a-t-il déclaré sur la radio RTL.
Barack Obama a annulé une rencontre prévue mardi avec son homologue philippin Rodrigo Duterte, a annoncé la Maison Blanche après les insultes prononcées par ce dernier à l'encontre du président américain.
«Le président Obama n'aura pas de rencontre bilatérale avec le président Duterte», a indiqué Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, en marge du sommet de l'Asean (Association des Nations d'Asie du Sud-Est) à Vientiane, au Laos.
L'exécutif américain a précisé que M. Obama rencontrerait à la place la présidente sud-coréenne, Park Geun-Hye.
La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a déclaré lundi être inquiète de graves interférences des Russes dans l'élection présidentielle américaine.
La possible implication des Russes dans le piratage informatique ayant visé le parti démocrate en juillet soulève de graves questions concernant l'éventuelle implication des Russes dans notre processus électoral, a déclaré Hillary Clinton à des journalistes.