C'était un samedi après-midi de 1976. Dumisani Rebombo s'en souvient comme si c'était hier. Ses amis et lui avaient été accueillis en héros au terrain de soccer. «On avait eu droit à une ovation debout», se rappelle-t-il.
Aucun but victorieux ne valait ces applaudissements aux garçons. Leur gloire, ce jour-là, était d'avoir violé une jeune fille du village.