Le Général Sékouba Konaté a mis en garde certains militaires qui seraient entrain de fomenter des actes de déstabilisation du processus de transition en cours. Dans un discours Il a indiqué que « ni moi, ni aucun autre acteur de la transition, quel que soit son niveau de responsabilité, les autorités qui l’encadrent ne doivent et ne peuvent se présenter aux prochaines élections (…) Quiconque se hasardera à entraver cette démocratie, là ils se trouvent, c’est là -bas où nous allons offenser. Nous n’allons pas retarder hein ! »
Dans la vague des critiques contre le Général Sékouba Konaté, il y a que l'on se rappelle qu’il avait représenté le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara à Fria, ville qui abrite la première usine d'alumine en terre africaine, le 5 août 2009. Là il avait dit entre autres: "Je le dis ici après l'avoir affirmé ailleurs, tout Guinéen qui jouit de ses droits civiques et politiques, est électeur et éligible. C'est un principe démocratique. Aucun citoyen civil ou militaire ne doit être privé de ses droits. Aucune candidature ne sera exclue arbitrairement. Si tout le monde est candidat, la compétition sera plus ouverte, on limite les risques de contestation des élections."
Les choses ont changé, une nouvelle logique s’impose après les événements du 28 Septembre 2009 mais l’engagement du Général « démocrate » d’organiser des élections libres et transparentes ne fait pas l’unanimité dans l’armée – AfricaLog