Réaction à l’organisation d’une journée "Ville morte"
Nov 21, 2013
A un confrère qui l’a contacté peu après l’annonce de l’opposition d’organiser une journée "Ville morte" le 25 novembre, le Porte-parole du gouvernement a réagi pour exprimer le désarroi de son équipe face à certaines décisions de l’opposition: «Je crois avoir déjà dit que nous, au gouvernement, avions parfois du mal à comprendre la démarche de nos opposants et nous sommes toujours dans cette interrogation».
Damantang Albert Camara de rappeler, dans ce sens: «Au lendemain des élections, il était question de recommencer les manifestations pour protester contre les législatives. Plus tard une déclaration de cette même opposition nous apprenait qu’il n’était plus question de manifestations. Il y a quelques jours, l’option était de saisir les juridictions supranationales. Aujourd’hui c’est les Nations-Unies plus la journée ville morte».
Soulignant par ailleurs que «même pendant les journées ville morte, la violence s’installe entre ceux qui veulent aller travailler et ceux qui veulent les en empêcher», le Ministre de l’Emploi, Enseignement technique et Formation professionnelle de se poser deux questions en guise de réaction à la décision de l’opposition d’organiser une journée "Ville morte": «Qu’est-ce qu’une journée ville morte va concrètement apporter de nouveau au débat sur la question de l’Assemblée nationale ? Est-ce que, sérieusement, on a encore besoin de créer de l’instabilité au moment où nous allons négocier avec des investisseurs potentiels à Abu Dhabi et où nous nous apprêtons à accueillir un sommet de l’OCI ?»
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