Etats-Unis : Les dirigeants africains doivent cesser de venir pour parler de la pluie et du beau temps | Alog News | www.africalog.com
home

Etats-Unis : Les dirigeants africains doivent cesser de venir pour parler de la pluie et du beau temps

Jan 27, 2009

Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Chief Ojo Maduekwe, n’est pas tendre à l’égard des rapports qu’entretiennent les dirigeants africains et l’administration américaine. Ils doivent cesser de venir à Washington pour parler de la pluie et du beau temps, a-t-il déclaré.

Chief Ojo Madueke, qui vient d’effectuer un séjour dans la capitale fédérale américaine, a assuré que « les relations entre le Nigéria et les Etats-Unis continuent à se renforcer, tant du point de vue de leur volume que de leur qualité, indépendamment des administrations qui se sont succédé à la Maison blanche. » L’administration Bush a beaucoup fait pour l’Afrique ; celle d’Obama aura certainement l’occasion d’en faire plus, a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie nigériane a dit du président Barack Obama qu’il est « très intelligent et dispose d’une capacité multiculturelle de compréhension des problèmes. Ce dont l’Afrique a besoin maintenant, c’est la détermination. » L’Afrique reste le maillon faible de la prospérité globale, a-t-il rappelé.

Le ministre nigérian des Affaires étrangères estime que les dirigeants africains doivent cesser de venir à Washington, pour parler de la pluie et du beau temps. « Nous ne devons plus être des quémandeurs, mais des partenaires. L’Afrique doit insister sur l’égalité des chances, la primauté du multilatéralisme sur l’unilatéralisme, le renforcement des institutions internationales et le respect des engagements pris par le G-8 », a-t-il expliqué.

Le chef de la diplomatie nigériane a également parlé du prochain sommet de l’Union africaine, évoquant des dossiers comme le Zimbabwe, la Mauritanie, la Guinée ou encore la Guinée-Bissau. « Le Nigéria ne va pas aller à Addis Abeba en donneur de leçons, mais il est de notre intérêt collectif de nous engager à pratiquer la bonne gouvernance », a déclaré M. Madweke. - VOA

Liens Sponsorisés