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Jean-Marie Doré met en garde contre les actes de violence

Oct 19, 2010

Le Premier ministre guinéen, Jean Marie Doré, a une nouvelle fois mis en garde les militants et sympathisants des partis politiques engagés dans le second tour de l'élection présidentielle du 24 octobre contre les actes de violence, dans un message radiotélévisé, lundi soir.

M. Doré a notamment regretté qu'en dépit de l'interdiction des attroupements non autorisés sur la voie publique, des citoyens se livrent à des actes de violence sur de paisibles passants ou des automobilistes qui sont bloqués dans la circulation avant d'être dépouillés de leurs biens.

"De telles situations sont graves pour le reste du processus électoral (...) Nous venons de donner des instructions fermes à la police et à la gendarmerie pour mettre hors d'état de nuire des citoyens engagés dans la violence et dans la transgression de la loi", a-t-il averti.

Des milliers de militants et de sympathisants de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo sont sortis en haute banlieue pour s'attaquer aux passants sur la voie publique en réclamant le remplacement du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Louncény Camara, récusé par leur candidat et ses alliés, pour sa supposée proximité avec le Pr. Alpha Condé, l'autre candidat à la présidentielle.

Pour sa part, le chef d'état-major de la Gendarmerie, le général Ibrahima Baldé, a exhorté Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo à "discipliner leurs militants" et a mis en garde "tous ceux qui provoqueraient des troubles" ou qui proféreraient des injures et ou qui se livreraient à des actes de vandalisme.

"Tous ceux qui seront arrêtés pour de tels actes seront déferrés devant la justice. Il n'y aura plus d'intervention pour libérer un fauteur de trouble", a-t-il prévenu..

On rappelle qu'en septembre dernier, des militants de l'UFDG et du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) s'étaient violemment accrochés dans les rues de la capitale, ce qui avait incité le gouvernement à suspendre provisoirement la campagne électorale dans la perspective du second tour de la présidentielle qui était prévu le 19 septembre dernier, puis reporté "à cause des problèmes techniques" soulevés par la CENI. - Pana

 

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