Lors d’un point de presse le samedi 20 novembre, le candidat de l’UFDG n’a pas concédé la victoire à son adversaire Alpha Condé. Il a déclaré qu’il va déposer un dossier devant la Cour suprême pour faire des réclamations. « N’oublions pas il n’ya pas de président » a-t-il assené.
Par ailleurs, le leader de l’Alliance Cellou Dalein Président a protesté contre la répression violente des forces de l’ordre et de sécurité contre ses militants dans certains quartiers de Conakry et à l’intérieur du pays notamment à Labé et Pita.
Pour Cellou Dalein Diallo, il n’ya pas de doute, le Premier ministre Jean Marie Doré et le ministre de la sécurité, le général Mamadounba Toto Camara sont responsables de la traque de ses partisans. Il a insisté sur la libération de ses militants arrêtés et menacé de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour toutes les violences enregistrés lors des élections.
De passage à Conakry le 12 novembre 2010, la procureure adjointe de la CPI, la gambienne Fatou Bensouda avait fait savoir aux protagonistes guinéens que: «les élections pourraient déclencher des crimes relevant de la compétence de la CPI».
Selon les résultats proclamés par le président de la Céni le 15 novembre, Alpha Condé est déclaré vainqueur avec 52,52% des voix contre 47,48% pour Cellou Dalein Diallo. – AfricaLog.com