Depuis le début de l’affaire de tentative de viol et d’agression sexuelle impliquant l’ancien directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn et une femme respectuese et travailleuse d’origine guinéenne, les réactions alimentent les conversations à travers la communauté guinéenne des Etats-Unis.
Les divisions
Le nom de la présumée victime connue, des clichés ont été utilisés par certains pour la dénigrer. Les réactions reflètent parfois les divisions ethniques et les clivages communautaires qui nuisent aux relations entre Guinéens. On dirait la continuation de l’élection présidentielle de 2010.
Les spéculations sont parfois puériles. La victime présumée a été accusée par certains de vouloir s’enrichir. Quelle somme d’argent pourra redonner à cette femme sa dignité bafouée?
Les soutiens de la victime présumée proviennent pour la plupart des ressortissants de son ethnie. Un responsable Guinéen qui n’a pas souhaité qu’AfricaLog.com révèle son nom a déclaré: «nous sommes ici en Amérique, je ne m'occupe des petites distractions. Si le monsieur a fait ça à notre sœur, il sera puni sévèrement par la loi, Inch Allah». Dans la culture guinéenne, le viol est un sujet tabou. Ne pas en parler aide la victime à conserver sa dignité.
La science parle
DSK est formellement accusé d'agression sexuelle et assigné à résidence à New York. Il n’ya pas de doute, s’il avait frappé dans un hôtel à Conakry, il n’y aurait pas de plainte contre lui. Les rapports de la police et les tests ADN corroborent les accusations de la victime présumée.
La prochaine comparution de DSK devant la justice a été fixée au 6 juin. Il devra plaider coupable ou non coupable.
AfricaLog.com