Suite à l’attaque du domicile privé du Président de la République, le mardi 19 juillet 2011, une quarantaine de personnes (militaires et civiles) a été interpellée.
Depuis, une information judiciaire a été ouverte contre les mis en cause. Selon l’avocat général, « les enquêtes se poursuivent. »
Dans le communiqué du parquet général qu’il a rendu public à cet effet, William Fernandez dira que c’est « dans cette logique, l’équipe d’enquêteurs composés d’officiers de police judiciaire de la gendarmerie et de la police nationales, a déféré ce mercredi, 3 août 2011 à 14h 25 mn, un troisième groupe d’individus soupçonnés d’avoir participé aux faits poursuivis.
Il s’agit de:
1- Lieutenant Mamadou Saliou Diallo
2- Capitaine Hassimiou Camara
3- Colonel Sadou Diallo
4- Sous-lieutenant Mohamed Komara
5- Colonel Abdoulaye Bah dit Aïdor
6- Lieutenant-colonel Mamadou Bondabon Camara
7- M. Adel Hilal
8- M. Hicham Awal
9- Lieutenant Mamadou Yéro Diallo
10- Colonel Abdoulaye Chérif Diallo [ndlr : Diaby. Il s’agit de l’ex-Ministre de la Santé sous la transition du capitaine Moussa Dadis Camara. Ce médecin-colonel était, jusqu’à son arrestation, membre du Conseil National de la Transition, CNT]
Tout comme dans les cas précédents, toutes les personnes déférées auprès du procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, relèvent désormais des juges d’instruction saisis qui décident en toute indépendance de leur situation pénale.
Je vous remercie.»
En attendant, la suite des enquêtes, les faits reprochés à ces personnes civiles et militaires et constitutifs de crimes sont les suivants:
- Association de malfaiteurs
- Attentat contre la sûreté de l’Etat
- Assassinat sur la personne d’un des garde-corps du Président de la République
- Tentative d’assassinat sur la personne du Chef de l’Etat
- Détention illégale d’armes de guerre et de munitions
- Détention et consommation de drogue
- Destruction d’édifices et de biens mobiliers
- Et complicités
Des faits qui sont prévus et punis par les dispositions des articles 269, 86, 282, 487, 397, 51 et suivants du code pénal et la loi L/96/008 du 22 juillet 1996, portant sur les armes, munitions, les poudres et explosifs.
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