Sarkozy: "Nous pouvons aborder le second tour avec confiance"
Apr 22, 2012
Nicolas Sarkozy, arrivé deuxième du premier tour de la présidentielle française, a appelé dimanche soir "tous les Français qui mettent l'amour de la patrie au-dessus de toute considération partisane" à "s'unir" derrière sa candidature, et a par ailleurs proposé de faire "trois débats" avec son adversaire socialiste François Hollande.
"Les Français ont exprimé un vote de crise témoignant de leurs inquiétudes, de leur souffrance et de leurs angoisses face à ce nouveau monde qui est en train de se dessiner", a analysé le président-candidat, lors d'un bref discours prononcé à 21h45 devant ses partisans, salle de la Mutualité à Paris.
"Ces angoisses, ces souffrances, je les connais (...) je les comprends, elles portent sur le respect de nos frontières, la lutte déterminée contre les délocalisations, la maîtrise de l'immigration, la valorisation du travail, la sécurité", a-t-il expliqué. "Je sais que dans ce monde qui bouge si vite, le souci de nos compatriotes de préserver leur mode est vie est la question centrale de cette élection".
Les deux candidats qualifiés pour le second tour "ont maintenant un devoir de vérité et un devoir de courage", a-t-il affirmé. "Le moment crucial est venu, celui de la confrontation des projets et du choix des personnalités".
"Ces deux semaines qui viennent doivent permettre à chacun d'entre vous de faire un choix dans la clarté", a-t-il dit, s'adressant aux Français. "Tout doit être débattu sans hypocrisie, sans esquive, sans faux-fuyant".
"C'est pourquoi je propose trois débats", sur les questions "économiques et sociales", de "société" et "internationales", a-t-il souhaité, se sachant très à l'aise dans cet exercice. "Les Français ont le droit à la vérité et à la clarté".
"Je préciserai encore mes engagements", a-t-il promis. "J'appelle tout ceux qui refusent la fuite en avant dans les dépenses publiques sans aucun contrôle et qui ne veulent pas que la France connaisse le sort de tant de voisins européens aujourd'hui emportés par la crise".
"J'accueillerai tout ceux qui souhaitent se rassembler autour de mon projet, je le ferai sans aucun esprit partisan", a-t-il assuré. Remerciant ses partisans pour leur "mobilisation", "nous pouvons aborder le second tour avec confiance", a-t-il estimé.
"J'appelle tous les Français qui mettent l'amour de la patrie au-dessus de toute considération partisane et de tout intérêt particulier à s'unir et à me rejoindre", a-t-il conclu, alors que les militants et sympathisants UMP réunis à la Mutualité reprenaient en chœur ce slogan: "on va gagner, on va gagner". – AfricaLog avec agence
AUGER Bernard (not verified)
posted Apr 24, 2012
Vivement qu'il s'en aille, les Français en ont ras le bol de ses promesses qu'il ne tient jamais et qui veut donner des leçons de démocratie au monde entier !
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