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Quand la présidente Brésilienne opérait dans la clandestinité

Jun 23, 2012
Quand la présidente Brésilienne opérait dans la clandestinité

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff a été emprisonnée et torturée par les militaires dans les années 1970 en raison de ces liens avec des groupes guérilleros et son degré de participation dans les actions armées était motif de controverse.

La chef de l'État de 64 ans, n'a jamais participé à des actions armées quand elle faisait partie de groupes clandestins de lutte contre la dictature (1964-85), d'après des documents militaires rendus publics vendredi par le quotidien Correio Braziliense.

Lors de la campagne électorale qui l'a conduite à la présidence en 2011, elle avait nié toute participation à des actions armées.

Dans les archives secrètes militaires finalement rendues publiques cette semaine, le nom de Mme Rousseff ne figure pas sur la liste des 16 membres du Commando de libération nationale (Colina) qui commettait des attaques à main armée.

Le délit qui lui est attribué est « d'avoir des liens avec l'organisation clandestine révolutionnaire d'origine marxiste-léniniste » où elle était « chargée de coordonner des actions dans les écoles et de faire des réunions à caractère subversif dans son appartement ».

Dans la clandestinité, elle avait adopté le nom de « Estela » et elle est décrite comme « un agent de support intellectuel à l'organisation » guérillera.

À 22 ans, Dilma Rousseff a subi des tortures, dont des séances de chocs électriques et des coups qui lui ont déplacé la mâchoire, selon un récit inédit qu'elle a fait récemment.

Héritière politique de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, du Parti des travailleurs (PT-gauche), Dilma Rousseff a installé en mai la «Commission de la Vérité» destinée à faire la lumière sur les crimes commis sous le régime militaire.

Cette commission ne remet toutefois pas en question la loi d'amnistie de 1979 qui a permis le retour des exilés, mais protège aussi les tortionnaires.

Le Brésil a officiellement enregistré 400 morts et disparus pendant le régime militaire, contre 3000 au Chili et 30 000 en Argentine. – AfricaLog avec agence
 

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